Desperate Housewives // Saison 8. Episode 1. Secrets That I Never Want to Know.
SEASON PREMIERE
"I know what you did, It makes me sick, I'm going to tell". Sur ce mot tellement attendu se clôturait le premier épisode de la (et ça me fait mal de le dire) dernière
saison de Desperate Housewives. Quelle ouverture ! J'en trépignais d'avance et je n'ai pas été déçu, les nouveautés de la saison c'est vraiment et avant tout l'unité, celle de quatre amies (et un
ami/mari) partageant un lourd secret : le meurtre de quelqu'un. L'an dernier j'avais peur, je me disais et si Desperate Housewives s'arrêtait l'an prochain, finalement j'ai pas eu tord, bien au
contraire, et je me dis à moi même que j'ai porté malheur à la série. Ce n'est pas vraiment un pamphlet à la série que je vais écrire ici, je ne vais pas partir forcément avec le sens de l'ultime
saison parfaite mais… je dois avouer que ce premier épisode était plus que réjouissant. Vous allez tous me dire (et je parle des détracteurs de la série) que la série a pour habitude de réussir
ses entrées en matière, mais est-il arrivée en 8 ans qu'une saison débute exactement là où on avait laissé les évènements de la précédente ? Je ne crois pas non. Donc déjà un point en plus qui
m'a réjouit. Souvent je suis déçu des élipses temporelles ruinant en plein tout le suspense que créait la fin de la saison précédente et son cliffangher.
La suite est tout aussi réjouissante, alternant moments humoristiques choisis et scènes plutôt émouvante. C'est notamment le cas des cauchemars de Lynette, scène très touchante (si ce n'est la
plus touchante de l'épisode), couplée pour Lynette et Tom d'une scène assez cocasse (et même si elle est tournée deux fois dans l'épisode, elle reste efficace, surtout pour la blague de
l'arroseur arrosé finalement). Ca fonctionne toujours dans les séries ce genre de chose. Du côté de Carlos on va tenter la bonne vielle culpabilité, celle qui va le ronger. On sait Desperate
Housewives très religieuse aussi bien dans sa forme que dans son fond, elle va donc traité à rebrousse poil l'intrigue d'un homme qui n'arrive plus à vivre avec ce qu'il a fait et qui n'attends
que le pardon. Je suis content que Gaby arrive à la fin, au détour de ce qu'elle a vécue, a faire changé l'avis du personnage. Car bon, les histoires de religions, c'est jamais bon dans Desperate
Housewives (cf. "Faith", cet horrible épisode de la saison 5).
Bree quant à elle gère son patrimoine de façon sexuelle. On est passé de la femme au foyer aussi froide qu'un bâtonnet glacé, à celle qui se fait tringlée dans tous les sens du terme possible et
inimaginable. Et comme l'an dernier avec ses 3 fois dans la même nuit, ici elle le trouve exquis son flic. Je trouve surtout ça fun, je le prends comme ça, il vaut mieux en rire qu'en pleurer
mais Marc Cherry dont toute la graisse qu'il a dans le cerveau a figée a vraiment tué Bree Van de Kamp en seulement trois saisons. Quel gâchis. C'est bel et bien mon seul regret de l'épisode.
Même si la scène avec Gaby dans la voiture était fun (au final, uniquement grâce à Gaby), le reste de l'épisode au s'ennui royalement autour d'elle, et c'est dommage. Jonathan Cake a pourtant du
plomb dans l'aile et quelque chose de soapesque que j'aime bien dans le personnage. Reste à voir l'évolution à venir et les scènes cocasses que les scénaristes pourraient nous concocter.
Note : 9/10. En bref, un season première de dernière saison qui ne pouvait pas mieux débuté. L'unicité des femmes de cette série est une force qui est de nouveau à la mode.
J'aime et chéri mes housewives préférées, à la vie, à la mort.