Total vient d’annoncer qu’il allait relever ses objectifs de croissance de sa production à l’horizon 2015 et qu’il continuerait d’augmenter son budget d’investissement lors des prochaines années.
Le pétrolier français a expliqué qu’il anticipait désormais une croissance de sa production de 2,5% par an sur la période 2010-2015 dans l’hypothèse d’un baril à 100 dollars. A 80 dollars le baril, Total estime que sa production peut augmenter de 3% par an sur la même période.
Le groupe de Christophe de Margerie vise même une croissance supérieure après 2015, grâce au démarrage de 10 projets d’envergure et un total d’environ 500.000 barils équivalent pétrole supplémentaires par jour sur la période 2016-2018.
Total va également augmenter massivement son budget d’investissement pour produire davantage. Le pétrolier devrait investir 21 milliards de dollars en 2011 (environ 16 milliards d’euros), dont 2,1 milliards dans l’exploration, puis environ 23 milliards par an en moyenne sur 2012-2014.
Le groupe anticipe en outre un « gearing » (ratio d’endettement rapporté aux fonds propres) d’une fourchette de 20% à 30% et veut améliorer la rentabilité de l’aval de 5% en 2015 par rapport à 2010.
Ces 18 derniers mois, Total a investi à hauteur de dix milliards d’euros en acquisitions afin de renforcer son portefeuille énergétique et élargir au Canada, à l’Australie, à la Russie et à l’Ouganda son spectre géographique au-delà de ses bases africaines historiques.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 28 septembre à 21:53
Dans deux siècles, le groupe Total sera toujours là. Il aura même fusionné avec l’américain Monsanto pour former un des conglomérats pétrophytochimiques les plus puissants de l’histoire humaine. La pollution et la contamination de l’air et des sols prendront alors une échelle logarithmapocalyptique. C’est dévoilé dans un premier roman « Ruptures Conventionnelles » qui sort ces jours-ci aux éditions de la Bartavelle.