Dans un an
Ou deux – peut-être
L’archipel de Zanzibar
Je regarde le soleil se coucher
En guettant l’ultime rayon pour voir
S’il est vert
Des rires d’enfants
Me prennent à ma torpeur :
Fillettes ricochant sur la houle
Les dernières ombres s’effacent lentement
L’horizon de même
Et ce sable
Que je fais glisser d’une main dans l’autre
À l’angle du décor
Flotte le velours d’un iris
Le vert il est ici
Des muezzins
Appellent à la prière
Ils ne peuvent comprendre
Je prie déjà
Yussuf KADEL