Yusuf KADEL (Île Maurice).

Par Ananda

Dans un an

Ou deux – peut-être

L’archipel de Zanzibar

Je regarde le soleil se coucher

En guettant l’ultime rayon pour voir

S’il est vert

Des rires d’enfants

Me prennent à ma torpeur :

Fillettes ricochant sur la houle

Les dernières ombres s’effacent lentement

L’horizon de même

Et ce sable

Que je fais glisser d’une main dans l’autre

À l’angle du décor

Flotte le velours d’un iris

Le vert il est ici

Des muezzins

Appellent à la prière

Ils ne peuvent comprendre

Je prie déjà

Yussuf KADEL