- Il fait chaud, c'est vrai ou non ? C'est vrai !!! Au début, on ne s'en rend pas compte mais progressivement, on voit des spectateurs s'essuyer le front, d'autres transformer le programme en éventail. Donc, c'est vrai, que l'on soit en chemise, en pull, prévoir un tee-shirt présentable en dessous.
- Le vertige ? J'étais dans la rangée du fond, pas celle au bord du vide. N'empêche qu'au début, c'est à chaque fois pareil, j'ai la trouille. Je m'imagine que tout va s'effondrer puis que quelqu'un me pousse, que je saute (pourtant suis pas suicidaire), j'écris mentalement 18 scénarios catastrophe (dont un qui obtient l'oscar du meilleur scénario) ... Vu que l'opéra durait 4h20 (dont 30 + 20 minutes d'entracte), on s'habitue, à force de regarder la scène, on oublie son vertige.
- Les sous-titres ? J'ai connu l'opéra sans les sous-titres mais là RAS, il y a des panneaux qui donnent la traduction et tout le monde peut comprendre. Quelques fautes d'orthographe mais bon, là, je chipote.
- L'acoustique ? Très bonne, on entend très bien en haut.
- Est-on mal accueilli quand on a juste une place à 5 € ? Non, non, du tout, le personnel est franchement souriant et gentil, par contre faut aimer les escaliers, il y en a à descendre et à monter. D'ailleurs, petite remarque générale en passant, l'opéra de Lille a une politique qui incite via ses prix et ses formules d'abonnement à faire venir un maximum de monde, tout âge et moyen confondu. Et c'est incroyable le nombre de "jeunes" qui viennent écouter un opéra de Haendel et qui l'apprécient. Il y a des enfants aussi.
- Faut s'habiller classe pour venir à l'opéra ? Non, non, on est venu pour voir un opéra pas pour voir les autres. Certains sont bien habillés, d'autres normalement (jeans, basket, ce que vous voulez, autant le dire, on s'en moque un peu). Le plus important, c'est d'être dans une tenue qui permette d'être détendu pour écouter la musique (et pour ceux qui sont en haut, prévoir le tee-shirt).
- Et si c'était vous l'année prochaine ? En 2007/08, il y a Thésée de Lully (11/13/15/17 mars), Didon et Enée de Purcell, L'Italienne à Alger de Rossini, Rigoletto de Verdi (classé par ordre de préférence subjective), les abonnements peuvent se prendre à partir du 16 juin. Le site de l'opéra, c'est là.
Grand sujet de fierté pour l'opéra de Lille, 25 % des abonnés ont moins de 25 ans là où en moyenne les opéras arrivent péniblement à 16 % de moins de 35 ans (d'après Métro).
P.S: la "critique" musicale de l'opéra de Haendel, je ne l'ai pas oubliée mais ce sera pour le prochain post, je ne voulais aujourd'hui aborder que l'aspect pratique.