Ne serait-ce que pour voir des œuvres d’Eugène Leroy, je suis allé au MUba de Tourcoing, même si le nom du musée a un petit air prétentieux, comme s’il voulait rivaliser avec le MoMA de New-York. A moins qu’il y ait là quelque intention humoristique, dans cette région qui a vu naître il y a quelques années le Théâtre International de Quartier (TIQ).
D’ailleurs, le MUba a laissé son étage à Gilles Defacque, initiateur du TIQ, où il développe l’art du clown, du spectacle vivant. Ici, on entre dans la fabrique du spectacle, dans ce qui le précède, dans ses traces. Et Gilles Defacque (qui publie parallèlement un ouvrage intitulé « Parlures ») nous invite à jeter un œil sur l’enfance, son enfance derrière la porte, l’enfance toujours près d’affleurer. Tout un mur pour Marylin Monroe, un circuit horizontal pour évoquer un trajet d’écriture, des photos, des cartes postales (extraites du TPR, Traité de la Photo Ratée), des carnets. Des fenêtres qui s’ouvrent sur la ville, sur la vie.
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