Parisienne exilée, je suis toujours autant surprise et touchée de retrouver la poésie du métro lors de mes trajets dans la capitale. Non, non, ce n’est pas du deuxième degré ! Vous connaissez probablement les petites affichettes horizontales en tête et en queue de wagon qui reprennent des textes célèbres, de la poésie d’auteurs connus ou anonymes.
J’aime beaucoup cette fenêtre offerte, ouverte sur le monde et l’imaginaire, qui embarque notre esprit vagabond. Je trouve cette initiative de la RATP très réussie car elle illustre parfaitement la signature de la marque (“aimer la ville“) et se ressent comme un acte gratuit.
En plus, elle s’inscrit dans la durée. Un principe qui m’est cher quand on parle de communication ! En effet, cette relation étroite entre le transporteur, la poésie et la littérature date maintenant de plus de 20 ans. Concours de poésie, textes déclamés au lieu des annonces de services traditionnelles, textes classiques et textes rock… tout y passe. A mon sens, c’est une belle démonstration de ce que peut apporter une entreprise de transports publics à ses clients : les distraire, les détendre, les faire sourire, partager un petit bout de chemin avec eux.