Pour mieux analyser, le discours prononcé le 23/09/2011, par le Pr Alpha Condé, devant la 66° session de l’assemblée générale des Nations-Unies, en ses aspects relevant de la politique intérieure, je pense qu’il faut mieux, s’en référer à la fois à la dimension technico-structurelle du discours et à une approche axée sur la faisabilité des dites réformes, doublés de leur niveau de conception, d’exécution et de mise en oeuvre, esquissés en étendard absolu, d’une convenance, supposée et censée refléter le niveau d’adhésion de la population.
Ainsi de par son aspect technique et une approche conjoncturelle, (discours) tentons de cerner au mieux, le bien fondé des orientations impulsées et leur conformité avec un choix judicieux, efficient et rationnel, en sachant d’entrée que l’analyse technique, nous dispense de tergiverser, sur le mode de conjugaison des efforts, liés, disons, à la surenchère politique, déclinée, à la place, d’un discours de politique générale, dépourvu de mordant, lorsqu’il faut le disséquer, selon le postulat standard de légitimité conférable aux décisions et réformes d’un état qui se bâtit selon le seul précepte, de l’interaction et l’équilibre des institutions républicaines, de la modernisation des structures et leur fonctionnement , non pas transposée, mais inspirée autant des spécificités sociologiques, que de la particularité d’une évolution politique, enfourchée et alternée depuis l’entame de l’indépendance politique, entre la centralisation d’une économie au service d’une politique rigide, et aux antipodes du pluralisme politique, et la libéralisation anarchique d’une économie au service d’un état qui fléchissait rien que sous le poids de ses indécisions et son incapacité récurrente à coordonner, cadrer et impulser les politiques publiques, dites alors, de redressement national, ne cessons jamais de le dire.
Pour ainsi feigner, à la souscription momentanée, et pourquoi pas prémunir, le socle collectif, contre les aléas privatifs et entravant, y compris parer aux éventualités diversement contributives et aliénant pour les perspectives en tous genres, de surcroît, en mode de transcription pérenne d’une démarche, à la solde exclusive, d’un renouveau resplendissant, teinté d’un brassage des procédés et des techniques, pouvant et devant être hérités, simultanément des passages auréolés et fastes de l’évolution de la Guinée aux passages à vide, observés, comme une déchéance, à ne ménager, que dans l’optique d’un sursaut, refaisons une dissection combinée de certains passages du discours, avec les faits, caractéristiques, de la situation politique, économique et sociale, telle que corroborée, par l’embéllie, non illustrative, à mon sens, d’une rigueur perceptiblement distincte des errements du passé, une conception échelonnée en fonction des priorités, articulée autour de la nécessité d’identifier à défaut d’un afflux de financements, les pôles de croissance et ceux de compétitivité, dans la recherche des effets du multiplicateur et d’entraînement et finalement aplanie (conception) par les divergences et oppositions constructives.
Partant, du discours, force de persuasion, nous est dévolue et faite comme l’entame d’un règne, qui doit être circonscrit selon les règles de l’art, lorsque l’imaginaire collectif, se voit contraindre de demeurer, dans le creux vivace de l’action enfilée,par et pour, non subsister selon le gré de la dimension symbolique, des politiques publiques.
Sur ce, abordant la question très sensible et suffisamment usitée, des conditions de vie de la population, qui est en soi, le déterminant essentiel, de la politique globale, ambitionnée par le gouvernement, en temps et en heures, il lâche un boulet subjugué, pour ceux qui savent, qu’un récit est toujours narré au passé, soutenant en quelques 9 mois d’exercice du pouvoir; et bien que sachant qu’à la fois, la légitimité et la compétence technique, du CNT comparativement à une assemblée Constituante, furent largement au creux des injonctions nourries, à travers les lignes qui suivent que:
« Des stratégies et politiques dynamiques sont élaborées et appliquées pour l’amélioration des conditions de vie des populations. »
De là; à brusquer avec force et conviction, un bilan d’évaluation à mi-parcourt, de Alpha Condé, fustigera la retenue, et d’ailleurs, ce bilan, ne serait plus qu’une souscription volontaire, au discernement, car, à la lumière de la vérité, on est plus enclin à forger le moule de la conception et de la mise en oeuvre des réformes, à la caution de l’existence d’une assemblée étoffée techniquement et largement représentative des différents courants et tendances politiques qui se disputent, à ne plus s’en offusquer, l’autel des convenances, relatives, à une gestion politique concertée, à un leadership de taille, le tout au service d’une économie qui prospère, d’un état dont le règne s’apprécie et d’une société, qui transgresse les inégalités, en donnant consolation et vigueur, à l’humain
Plus loin, en métronome absolu, et au lieu, d’assortir, l’esquisse des mesures et réformes engagées par son gouvernement, à mon sens, tout au plus, la plume de celui qui écrit, ces discours, de pendants naturels et acquis pouvant en être générés du point de vue, économique, notamment, la stratégie de réduction de la pauvreté, la création de revenus, et l’accès aux services sociaux de base, lorsque gardant, fidèlement à l’esprit que l’économie, est le dénominateur commun avéré de la résolution des difficultés et une solution capitale pour juguler, les effets pervers des dysfonctionnements structurels, et stopper l’hémorragie des finances publiques. En cela, les lignes qui suivent, suscitent de plusieurs manières, des débats à connotations inversement supposées, et relativement imaginées, raison pour laquelle, encarter d’autres solutions et d’autres alternatives, me paraît traduire au summum, l’adhésion commune, à un mode de gestion qui se veut consensuel et débarrassé, des entraves, qui la confinent et la cloisonnent, dans le moule de l’incrédulité.
Outre les mesures d’amélioration de la gestion macroéconomique et les réformes structurelles dont je viens de faire état, le gouvernement a élaboré des stratégies de réduction de la pauvreté pour satisfaire les besoins fondamentaux des populations en matière de création de revenus et d’accès aux services sociaux de base, notamment l’approvisionnement en eau potable et en énergie ».
A suivre;;;;;;;