Sons of Anarchy // Saison 4. Episode 1. Out.
SEASON PREMIERE
"And I think to myself… what a wonderful world…" c'est sur ces sages paroles de chanson que l'épisode achève sa route. Je dirais que c'est presque à affront, mais bien au contraire, le mélange
des genres c'est tout ce qui rend Sons of Anarchy encore plus jouissive. Ce côté femme qui chante avec devant nous une scène à la grosse gachette facile, c'est excellent. Ainsi, la saison 4
débute avec le retour des Sons à Charming. Il s'est passé pas mal de choses pendant qu'ils étaient en prison, et depuis la mort de June (elle est déjà entrain de me manquer cette salope d'Ally
Walker, désolé pour la vulgarité, mais appelons un chat un chat) et Jimmy. C'était violent ce final l'an dernier mais terriblement bon. J'avais peur d'être déçu de cette nouvelle année entre les
mains de Kurt Sutter, et finalement, je peux le dire et le crier : Sons of Anarchy c'est toujours de la bombe. Reprendre avec un épisode d'une heure (ou presque à quelques secondes prêts) c'était
quand même osé, comme l'an dernier, le pari de retenir ou non les téléspectateurs. C'est plutôt bien foutu, ça se tient debout aussi.
Les alliances du business sont de retour, notamment avec les russes. J'attendais de voir comment leur relation pouvait évoluée avec la fin de l'épisode de la saison passée. Finalement ça se fini
de la meilleure façon que je l'aurais espéré, et la scène finale est quand même exceptionnelle. Sons of Anarchy a quand même le chic pour nous prouver que la violence c'est quelque chose de
presque sexy. Je me demande comment ils y parviennent. C'est sûrement grâce aux mises à nues de Charlie Hunnam dont on verra un bout de l'anatomie (déjà vu plusieurs fois dans la série
d'ailleurs), et surtout il n'a plus ses longs cheveux. Ca fait tout de suite bizarre. J'ai comme l'impression qu'il est nu (bon ok, dans une scène). Il lui manque un truc mais ça ne change rien à
la classe du personnage, toujours aussi jouissif. Et sa relation avec sa femme est toujours mignonne. J'aime bien les deux, ils font la paire. Sa mère au petit Jax, Gemma est elle aussi en pleine
forme. Même si ce n'est pas avec autant d'intensité que dans le season 2 première, elle livrait malgré tout son pesant d'or car Katey Sagal c'est quand même la classe incarnée elle aussi. Et puis
l'actrice, elle est géniale.
Au final, Sons of Anarchy revient en forme. J'avais peur de cette nouvelle saison je l'avoue. Surtout quand on voit la qualité extrême de la saison 3. Parfois je me dis même que Sons of Anarchy
ne pouvait et ne pourrait jamais faire mieux que ce qu'elle a fait. Pour le moment je ne peux pas trop me prononcer sur cette nouvelle saison mais elle débute très bien, j'attends juste qu'un
personnage que j'aime pas claque un bon coup, sans faire de vague. Et puis malgré tout Wayne me manque à la tête de la police de Charming (mais c'est vrai que c'était du coup trop facile pour
eux). Après il y a des intrigues autour des personnages qui se dessinent et notamment Jax qui veut quitter le groupe car et je cite "ce n'est plus à propos de fraternité ni d'amitié". Et je
comprends, le club à bien changé. Que peut-il arrivé aux prochains ? Réponse dans les prochains épisodes.
Note : 7.5/10. En bref, Sons of Anarchy s'offre un retour par la grande porte. Et ça fait du bien, énormément de bien.