La gauche a remporté ce dimanche 25 septembre 2011, pour la première fois depuis le début de la Ve République, la majorité absolue au Sénat, en conquérant les 23 sièges supplémentaires qui lui étaient nécessaires, et ce 7 mois avant la présidentielle.
Evidemment, cette avance arithmétique, si elle doit être logiquement transformée en victoire pour la gauche, ne présage en rien des tractations de coulisses qui ne manqueront pas de se tenir durant toute cette semaine, avant que n'ait lieu, samedi 1er octobre, l'élection du président du Sénat.
Mais faisons donc confiance à tous ces "jeunes gens" pétris de convictions, pour qu'ils nous sortent du chapeau des jeux d'alliances auxquels personne ne comprendra rien !
Plus grave, à l'heure où l'on attend urgemment du personnel politique (très provisoire, il est vrai), qu'il prenne la main sur les financiers et les économistes prédateurs pour nous expliquer comment et pourquoi nous devons nous adapter à une ère radicalement nouvelle pour sortir de la crise, il serait regrettable que cette élection, remportée par la gauche, soit un mauvais signal envoyé aux abstentionnistes, aux aquoibonistes, à moins que ce soit aux véritables futuristes...
Alors, le Sénat à gauche, oui, mais pour quoi faire de sérieux pour l'avenir ?