1-Connaissez-vous l’indice Latvian de la prostitution? Lorsque le chômage augmente, il est notoire que les tarifs diminuent. Durant les récessions, plus de gens s’adonnent à la prostitution et poussent ainsi les prix à la baisse. Le principe de l’offre et la demande quoi!
2-L’indice Bobette aussi, pointe vers le bas, car les ventes de sous-vêtements masculins fléchissent. En 2009, on avait observé une diminution des ventes de caleçons et boxers de -2.3%. La première depuis 2003. En période difficile, les hommes achètent moins de sous-vêtements.
3-Les serveurs et serveuses sexy sont en demande. Quand l’achalandage diminue, les restaurateurs engagent ou conservent spécifiquement les employés les plus attrayants. Une raison qui peut favoriser la fidélité de la clientèle en temps de crise.
4-Il est remarquable que les Japonaises aient les cheveux plus courts durant les périodes austères. Les coiffures, teintures et soins sont évidemment plus onéreux lorsqu’elles portent la chevelure longue.
5-En 1920, George Taylor a parlé pour la première fois de l’indice Hemline. En français; l’indice de l’ourlet. Selon ses observations, plus les jupes sont courtes, mieux se porte la bourse! En temps de crise, on serait moins porté à se montrer les jambes.
6-L’indice Pop Corn est aussi un bon indicateur de ralentissement économique. Comme en fait foi, les entrées en salle en 2009, le cinéma est un loisir abordable qui attire les foules. À mesure que le budget des familles s’améliore, les sorties deviennent plus variées et plus coûteuses.
7-Les millions de recherches quotidiennes de Google nous en apprennent énormément sur l’état d’esprit des consommateurs. Les fluctuations économiques modifient grandement les besoins. Pas de doute, les recherches Google du moment démontrent que les ventes de vêtement sont en décroissance.
8-En période difficile, on observe une nette diminution du nombre de jouets et crayons de couleur offerts aux enfants dans les chaînes de restauration rapide. Les festins deviennent moins joyeux qu’en temps normal.
9-Rebond de l’indice de la « bean ». En 2009, en pleine crise financière, les ventes de haricots en conserve ont bondi de 23% en Angleterre. En général, on se remet à manger des conserves quand les finances sont serrées.
10-Rouge en bourse et rouges à lèvres. Autre curieuse corrélation; Estée Lauder a mis en lumière qu’en période difficile, les ventes de rouges à lèvres augmentent. Les femmes achètent volontiers moins de vêtements et de sacs à main, mais se reprennent sur le maquillage.
11-La mode masculine n’est pas en reste. Les cycles économiques ont un lien étroit avec la largeur et la couleur des cravates. En recherche d’emploi, on voit plus d’hommes porter la cravate et les couturiers économisent sur le tissu en les fabriquant plus étroites. Les couleurs sont aussi plus sombres. Durant les périodes d’expansion économique, la cravate redevient large et plus pâle. Pour avoir passé une semaine à Manhattan cet été, la cravate noire et étroite fait l’unanimité!
12-Enfin, mon indicateur de temps de crise préféré est celui-ci: les retours d’appel des entrepreneurs. Quand ça va bien, personne n’est disponible et peu d’entrepreneurs en rénovation nous retournent nos appels. Si vous pouvez parler avec un plombier, paysagiste, électricien ou menuisier… c’est parce qu’il a besoin de vous!