genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 1998
durée: 1h30
l'histoire: Le Docteur Feinstone parvient à s'échapper de l'hôpital psychiatrique et s'installe dans une ville du Missouri. Il reprend son métier de dentiste. Saura-t-il résister à ses instincts meurtriers ?
La critique d'Alice In Oliver:
Suite des aventures du Docteur Feinstone (Corbin Bernsen) avec Le Dentiste 2, réalisé par Brian Yuzna en 1998.
Brian Yuzna était déjà l'auteur du premier et semble retrouver son personnage criminel avec un certain plaisir.
Au niveau du scénario, peu de surprises.
Le Dentiste 2 commence là où les choses s'étaient arrêtées dans le premier. Le Dr Feinstone est interné dans un hôpital psychiatrique mais parvient à s'échapper. Il s'installe alors dans une petite ville, prend une autre identité (le Dr Caine) et épouse une nouvelle femme. Dans un premier temps, tout se passe pour le mieux et dans le meilleur des mondes. Personne ne sait qui il est.
Mais très vite, ses démons intérieurs reviennent à la surface. En même temps, son ex-femme, dont le visage a été mutilé par le dentiste psychopathe, vient lui chercher des histoires.
En effet, cette dernière a chargé un détective privé de retrouver sa trace. Il n'en faut pas plus pour que le Dr Feinstone replonge dans sa folie criminelle.
Pour cela, rien de plus simple, le dentiste s'en prend à ses patients. Bref, vous l'avez compris: le scénario est particulièrement basique, pour ne pas dire inexistant. Toutefois, le premier opus n'avait rien d'extraordinaire non plus.
On prend les mêmes et on recommence !
Pourtant, force est de constater que la formule fonctionne plutôt bien. Encore une fois, Le Dentiste 2 peut s'appuyer sur l'excellente performance de Corbin Bernsen, génial en paranoïaque psychopathe et atteint d'hallunications visuelles et morbides. Dans le rôle de ce criminel-fou, l'acteur s'en donne à coeur joie.
Cette suite se veut encore plus timbrée que le premier et exploite enfin le dentiste assassin à sa juste valeur !
Pour le reste, Le Dentiste 2 est un film d'horreur fun, gore et jouissif. Un vrai petit nanar en fin de compte, à regarder le samedi soir avec ses potes et son paquet de pop-corn.
Note: 12/20 (c'est généreux mais...)
Note nanardeuse: 17/20