Parce que tout défilé propose des modèles sublimes, mais comprend également des égarements créatifs qui donnent des résultats trop imparfait pour imaginer être porté. Parce que la création n'est pas faite que d'applaudissements asservis, mais aussi de travail sur lequel il faut se remettre sans cesse, voila un premier exercice oh combien facile : le jugement personnel arbitraire au sortir de Londres, Milan et New York.
3 beauty (que l'on voudrait offrir si elle ne les portent pas) et 3 ugly (que l'on voudrait cacher si elle voulait les porter).
3Beauty : On y trouve Burberry Prorsum, pour l'élégance brittanique et les superbes matières, Diane Von Fustemberg, pour son savoir faire à draper les courbes féminines, et Bottega Veneta, car avec un voile et une couleur noire, elle habille la corps de la femme avec classe et désir.
3Ugly :On y glisse Marc Jacobs, car on aime beaucoup ce qu'il fait, et on regrette quand il s'égare dans des matières et des couleurs qui se veulent chics, mais restent désespérement criardes.
Fendi, qui propose des femmes issus de la Guerre des Boutons. Même si elles fréquentent l'école avenue Montaigne, l'écolière chic n'est pas très mode. Christopher Kane, qui joue les matières avec transparence, mais dont le style possède cette même qualité si on peut dire, transparent.