Le 25 septembre 2011
Objet :
Primaire socialiste : « François Hollande disqualifié ! »
Monsieur François Hollande
Parti socialiste
10, rue de Solferino
75007 Paris
Fax n° 01 47 05 15 78
01 45 56 78 74
[A l’attention d’Arnaud Montebourg, Annick Lepetit, Benoît Hamon, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Karim Zéribi, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Martine Aubry, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]
Monsieur,
Votre participation à la désignation publique du candidat socialiste, ou apparenté, appelé à briguer la magistrature suprême en 2012 m’incite à vous rappeler la vingtaine de lettres adressée nommément entre le 6 octobre 2000 et le 26 novembre 2007, sans compter approximativement la centaine d’autres à l’attention des membres du parti socialiste mis en exergue ici, et en particulier vos concurrents directs, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Martine Aubry et Ségolène Royal, comme je peux en apporter la preuve, bien des années plus tard.
Dans cette abondante correspondance toujours à votre disposition, mais toujours sans réponse sur le fond à ce jour, je n’ai eu de cesse de dénoncer, arguments intellectuels et philosophiques à l’appui - sauf aux intéressés et à vous-même d’établir le contraire ! -, les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux sur lesquels continue de fonctionner la société universelle contemporaine, et donc la nôtre en particulier, au point que notre époque est tout aussi obscurantiste que celles des siècles et des millénaires qui l’ont précédée.
Toutefois, comme je n’ai pas l’intention, faute de vos arguments contraires auxquels répondre, de reprendre ici l’intégralité de l’argumentation déjà plus qu’amplement exposée, je me borne à vous rappeler que le penser superstitieux humain consiste à faire passer fictivement, mensongèrement, pour LA Vérité ou réalité absolue, le contenu seulement « relatif » pensé dans et sur (à propos de) notre monde.
Ce faux penser se manifeste dans la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique matérialiste ou idéaliste, respectivement le scientisme et le pseudo-spiritualisme des « philosopheurs », Descartes et Kant notamment, avec leur superstitieux « dualisme des absolus », dans l’idéologie, toutes idéologies confondues (socialisme et altermondialisme en particulier), et dans le moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ?!], tous catéchismes réunis (religieux, politiques et autres), y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, dont seule l’inobservation est réellement universelle – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, au jour le jour !
J’ai déjà longuement établi que votre parti et vous-même tombez dans tous les modes d’expression du penser superstitieux, à commencer par la religion, au point de voler au secours de la superstition musulmane et d’enfreindre ainsi une laïcité chèrement acquise par nos prédécesseurs, de sorte que la religion n’a de cesse aujourd’hui d’empiéter, depuis trente ans, sur la sphère publique, comme peuvent le vérifier celles et ceux qui ont connu l’avant-1981.
Il en va également ainsi pour vous en matière d’idéologie, et je ne peux manquer de rappeler votre propos personnel qui suffit à vous « disqualifier » dans votre candidature à la magistrature suprême pour avoir parlé, le 21 novembre 2004 sur LCI, de « cette gauche qui veut changer le monde et qui sait comment le changer. » (SIC !)
C’est donc assurément seul le manque d’arguments contraires, qui vous a empêché de répondre à ma lettre du 22 novembre 2004, toujours à votre disposition, et qui avait pour objet « Changer le monde » - il ne vous est pas interdit toutefois, au vu du pandémonium universel, d’avancer aujourd’hui votre argumentation détaillée établissant les moyens concrets et réalistes d’y parvenir !
Sauf à revenir courageusement sur le propos dénoncé, je risque d’attendre longtemps votre réponse, mais je profite de l’occasion pour dénoncer cette autre chimère, scientiste et climatique, qui fonde la croyance superstitieuse des humains d’aujourd’hui de parvenir – DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN, à la saint Glinglin ! - à établir sur la planète, à notre convenance, un « climat sur mesure » pour l’éternité, comme je m’en suis longuement expliqué dans ma lettre du 15 juillet 2010, adressée en envoi recommandé avec accusé de réception au Parti socialiste et aux membres nommément désignés, laquelle avait pour objet, P S, J’ACCUSE : « Un "pays de merde", dans un monde de "TARÉS" ! », mais dont j’attends toujours la réponse.
A SUIVRE…