Tu te croyais sportive ?

Oui, tu y croyais dur, aussi ferme que tes fessiers. Quelle désillusion !

Après deux ans d'arrêt, tu as voulu reprendre ton activité de loisirs, le tennis, histoire de te défouler le samedi matin sur une balle, toi qui gueules une partie de la journée sur les nains qui font bêtise sur bêtise.

Tu pensais que ce serait dur, mais pas impossible.

Ok, sur le coup, tu n'as rien senti. Tu as couru sur toutes les balles, zigouillant au passage tes adversaires si leur niveau te le permettait (ego quand tu nous tiens) et te faisant allumer par les plus forts du groupe (forcément).

Tu as forcé sur ton coup droit, sur ton revers, sur tes smatchs, et tu es même montée au filet...Un vrai festival...

Sauf que le lendemain, c'est le fesse-tival...Elles te tirent et ne sont toujorus pas fermes (rêve pas, pas après une seule séance de tennis).

Tes jambes ? Tu vois la gelée déguelasse qu'on te sers quand tu vas en Angleterre ? Mais si, ça :

Eh ben, tes jambes, c'est à peu près à ça qu'elles ressemblent après avoir été maltraité pendant 1 heure et demie alors qu'elles avaient rien demandé et qu'en plus tu les as sollicité dans tous les sens au lieu de les laisser s'habituer au nouveau rythme.

Et enfin tes bras. Car oui, le tennis les sollicite fortement. Et pour eux qui n'étaient habitués qu'à taper sur les touches du clavier, on peut dire qu'ils ont sauté dans le grand bain direct sans passer par la piscine des nains.

Au final, le lendemain de ta grande reprise, tu ressembles à une petite vieille toute courbée incapable de soulever une poële. Adieu ton image glamour auprès du mâle, qui n'en revient pas comment tu peux être chochotte.

C'est pas tous les jours que tu reprends le sport, heureusement, et normalement, la semaine prochaine, ton corps gèrera mieux et tes muscles te diront merci. Ou peut être plutôt la semaine d'après (allez, au pire, à la fin de l'année).

Ce n'est qu'une question de temps pour que tu retrouves tes capacités de compétitrice hors pair sans les douleurs qui s'en suivent.

Alors, je t'attends pour me raconter ta reprise sportive. Je veux que tu me décrives l'état de ton fessier, de tes jambes et bras, histoire de voir si toi aussi, tu t'es transformée en mamie zombie le lendemain du grand exploit.

N'aie pas honte. Je t'écris de mon canapé car mes jambes ne me portent plus et mes bras ont du mal à taper. Eh ouais, ça a été la reprise pour moi aussi. Et c'est pas beau à voir.