Autant vous le dire tout de suite, ce Birds of Prey est la plus belle et agréable surprise parmi les titres des new 52 (où apparaissent des personnages féminins en premier plan), que j’ai pu lire jusqu’à maintenant . Duane Swierczynski et Jesus Saiz ont décidé de donner une nouvelle direction aux justicières de Gotham sans les dénaturer, on se retrouve ici avec Black Canary en tandem avec un nouveau personnage, Starling (mais elles ont l’air de très bien se connaitre) et qui est recherchée pour un meurtre qu’elle n’a pas commis. Suivies plus ou moins discrètement par un journaliste, celui-ci sera sauvé in extremis par ce nouveau Dynamic Duo dans une scène d’action virevoltante et rondement menée.
C’est frais, et sexy en diable, voilà exactement comment on peut dépeindre des héroïnes de comics sans vulgarité. Les dessins de Jesus Saiz sont très agréables à regarder parce qu’ils sont très sobres, même dans les scènes d’actions et de combats (et elles sont nombreuses), et le scénario de Swierczynski extrêmement bien construit, où l’intrigue fait de flashbacks jusqu’au dénouement final (à tomber par terre, il me tarde de lire la suite !) vous rend immédiatement accro.
Je ne connaissais absolument pas Duane Swierczynski (c’est logique, et c’est ma faute puisqu’il a jusqu’à maintenant travaillé pour Marvel), mais j’ai été vraiment séduite par la tournure qu’il a décidé de donner à Birds of Prey, tout en sachant que l’équipe n’est pas encore au complet (il manque Katana et Poison Ivy). A ce sujet, il a un guest de choix dans ce premier numéro, mais je n’ai pas envie de vous spoiler…
C’est donc les yeux fermés que vous pouvez acheter de premier numéro de BoP, tout est bon, il n’y a rien à jeter, c’est vraiment le genre de comics que j’aimerais pouvoir lire plus souvent.