Haven // Saison 2. Episode 11. Business As Usual.
Après le cataclysmique épisode de la semaine dernière, j'étais en droit de me demander ce que Haven avait fait du début de la saison et de toutes les bonne résolutions qu'elle avait prise.
Finalement, il aura fallu attendre trois épisodes pour que l'on reprenne les choses au sérieux, sans s'ennuyer. Dans cet épisode, les Trouble continuent à faire des ravages et cette fois c'est un
homme qui a le pouvoir de transformer en abricot sec tous les gens qu'il veut. Alors forcément, par vengeance il va tuer quelques personnes. L'histoire était assez bien développée et permettait
de rencontrer un peu moins de complexité. C'est pas bon quand Haven fait des trucs tout bizarre avec ses histoires, partant dans tous les sens et au final : on se retrouve comme des croutons à
réclamer notre du, sans l'avoir. L'enquête a donc ses qualités, mais aussi ses défauts puisqu'on sait dès le début qui est qui et pourquoi on s'en doute. La surprise est donc morte dans l'os,
quel gâchis.
Mais c'est bien sûr Duke qui rattrape l'épisode avec l'intrigue qui nous laisses tous pantois depuis le début de la saison : qui est son père et qu'elle est cette fameuse boite avec marquée
Crocker dessus. Alors qu'on avait passé plusieurs épisodes dans l'ombre autour de cette histoire (notamment à cause de son ancienne petite amie morte il y a de ça deux épisodes, encore heureux je
dirais), tout s'accélère et d'un coup prend un sens. On apprend que son père a fait des vilaines chose mais également qu'il connaissait Lucy Ripley. C'est là que tout redevient intéressant aussi
pour Audrey, puisque cette dernière va (enfin) retrouvé Lucy Ripley pouvoir lui parler. Bonne idée, la mythologie de Haven est enclenchée et dans les dernières minutes de nouvel épisode on prend
son pied comme rarement dans une série qui oublie parfois les limites de la parodie de genre.
Note : 6/10. En bref, la mythologie de Haven reprend le dessus, il était temps.