Auteur : Roman Dirge
Editeur : Milady
Prix : 14,90 €
Résumé :
Mignonne à en mourir !
Embarquez pour un sombre voyage avec Lenore, la plus adorable des petites filles mortes. N’ayez pas peur : vous serez en bonne compagnie. Poupées vampires, nounours possédés,
enfants-troncs cannibales et mignons petits chatons à serrer dans ses bras (mais pas trop fort…) peuplent son extraordinaire univers.
Roman Dirge revisite avec brio les thèmes de l’enfance, alternant nostalgie et humour (très) noir. C’est toujours bien vu, souvent touchant et incroyablement drôle. Un phénomène culte des deux côtés de l’Atlantique, dans une édition entièrement revue et mise en couleur par l’auteur.
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Comment décrire Lenore ?
Je crois que c'est tout simplement impossible, le mieux est encore de se plonger dans son univers.
Lenore, c'est une petite fille morte.
Mignonne et tout ce qu'il y a de plus normal de son vivant, lorsqu'elle s'est "réveillée" après son décès, la pauvre petite n'était plus la même.
Un attrait très innocent pour le glauque et le morbide, elle fait souvent des gaffes qui peuvent mettre quelque peu mal à l'aise les personnes qui l'entourent ...
Confondre des anti-stress avec des hamsters, revisiter les contes et les poèmes à sa façon (quelque peu sanglante, certes), vouloir faire du baby-sitting alors que, vraiment, elle n'est pas douée pour ça, ...
Voilà un très petit échantillon de ce qui vous attend dans ce premier tome.
En fait, pour ceux qui connaissent, cet album m'a énormément fait penser aux petites vidéos de salad fingers, surtout à cause de son ambiance très glauque et de son humour parfois complètement absurde et décalé.
J'ai été très étonnée de découvrir également quelques planches qui m'ont touchées, de par leur poésie et la grande mélancholie qui s'en dégage.
Mais il faut bien avouer que, ce qui plait dans Lenore, c'est ce côté gothicomique complètement déconcertant.
Je pouvais être dégoutée par une planche, et ensuite éclater de rire à la suivante.
J'ai aimé ce mélange de sentiments, c'est vraiment déconcertant et un peu perturbant, en fait. C'est une lecture unique, vraiment spéciale, qu'il faut savoir prendre au second (voir 36e) degré, pour pouvoir en apprécier la saveur.
En tout cas, une chose est certaine : cet ovni ne passe pas inaperçu ! Et qu'il plaise ou déplaise, il ne laisse définitivement pas indifférent !
Emily the Strange à la sauce d'Edgar Allan Poe rencontre les Happy Tree Friends dans un film de Tim Burton.
Ha, et little know fact : Neil Gaiman s'empare de cette gamine pour en faire un long-métrage !
Quand je vous disais que tout ça fleurait bon le décalé.