Test de Deus Ex (PC)

La révolution est en marche ! Certain jeux sont conçus pour marquer leur époque, Deus Ex est de cette trempe là. Un Quake-Like d’acier dans un scénario de velours, voilà le cocktail détonnant qui arrive sur nos écrans en cet automne 2000.

Coté scénario, on reste très original dans le cyber-punk : le monde est au bord du chaos, les politiques n’arrivent plus à controller la population, les mafia controllent le pays, la drogue coule à flot, bref, on baigne dans l’optimisme quoi…:) (a leur décharge, c’est vrai que ça doit pas être facile de developper un quake-like dans le monde de Candy, arme spéciale : je te pleure dans la gueule…beuuuarrrkkk !).
Dans ce monde parfait donc, on reprend le scénario de « l’homme qui valait trois milliards » et « Robocop » (rien que ça

), à savoir : vous êtes un ex-flic qui s’est un petit peu fait refaire le portrait et, miracle de la nano-technologie, on vous reconstruit tout ce qui était cassé en mieux et en métal, et on y ajoute quelques petites améliorations.
Fixez votre attention, c’est là que ca commence à devenir interessant : votre perso peut, grace à ses nouvelles aptitudes, s’améliorer dans certains domaines (camouflage, sniper, electronique…), mais le jeu a été conçu de telle manière que vous ne puissiez jamais devenir trop puissant et donc finir trop rapidement (donc si vous voulez voir les plusieurs fins, va falloir recommencer, eh eh eh). Les améliorations, donc, vous font par exemple passer du stade de tireur du dimanche (quasiment impossible de sniper à plus de 20 mètres, ça bouge trop) à celui de sniper d’élite (du genre je shoote tout ce qui bouge à 200 mètres à la ronde). Et ça, ça fait toute la difference. Le perso est evolutif, on n’est pas dans un jeu figé ou tout ce que l’on doit faire c’est tirer.

On doit prendre des décisions, faire gaffe au bruit que l’on fait (pas courir trop, pas bon ça !), aux traces que l’on laisse (attention à la neige ou à la poussière, et n’oubliez pas de planquer les cadavres que vous laissez derrière vous, le sang ça tache

), car l’ennemi est très loin d’être le crétin de base, et on lui fait pas, à lui ! Pas de cadeaux, l’intelligence artificielle est super sympa et on s’eclate total en solo, chose devenue rare ces temps-ci, la mode étant à l’Internet et au « online » à tout prix, même si le single player perd tout son interet.

Deux Ex est la surprise de cette fin d’année ! Le jeu solo à trouvé un nouveau chevalier, et nous prouve qu’il est encore loin d’être mort.

Conclusion : 10/10
Le HIT de cette fin d’année pour moi, rien d’autre à dire.

Test par VLight