Le Grand Appartement ***
Je suis contre toutes ces critiques infondées qui m'ont tellement incité à ne pas y aller. Heureusement, la tentation demeura. Le Grand Appartement est une grande poésie, un hymne à la liberté, une chanson bohème, déjantée à certains moments et amèrement douce à d'autres, qui a le mérite de tenir un discours simple et juste. Et dire que j'haïssais Casta auparavant.
The Grudge 2 : zéro.
La punition est rare mais devant une telle aberration, la punition est pleinement justifiée. Alors que the Grudge 1 avait su masquer ses lourds défauts de mise en scène et ses lacunes scénaristiques par quelques effets angoissants et un mystère ma foi au contenu correct, the Grudge s'est enfoncé de A à Z dans une histoire sans aucun fond, tirée pas les cheveux qui peine à imposer une idée, une seule idée. Une multitude d'acteurs, une expression unique pour tous, une Amber encore plus déprimante que dans Joan of Arcadia, une Sarah Michelle Gellar qui a vu le coup venir et s'est décidée de jeter de l'immeuble dès le début, des effets d'horreur plus inoffensifs que le dernier Pixar, une fin baclée, et un scénario plus vide que vide, avec en prime quelques répliques tordantes qui feraient mouche dans Studio 60 on the Sunset Trip. "Maman, Karen est morte. Elle est morte ? Mais je t'avais d'y aller pour veiller sur elle ! Tu n'es donc capable de rien !" Affligeant, n'est-ce pas ?
The Holiday **
Entre deux et trois étoiles, ce film vogue entre deux courants : la romance purement classique, rasoir et sans intérêt, et la gentille comédie se voulant drôle et détachée. C'est vrai, on rit parfois et c'est un bonheur de retrouver la grande Kate Winslet et la sympathique Cameron Diaz. Mais ce qui également vrai est cette longueur interminable, qui lentement conduit sans surprise vers une conclusion que l'on connaît dès l'entrée en salle.
Mon Meilleur Ami **
Le scénario manque de matière et l'idée de départ erre ça et là, reprise incessament par le même genre de dialogues insipides. Malgré la fin ma foi satisfaisant de fin, le film butte et ne se renouvelle pas accumulant les scènes clichées et les situations ordinaires, atteignant même quelques passages ridiculeusement vides (Jean Pierre Foucault suffit sur le PAF, qu'on se le dise !) Cela stagne pendant plus d'une heure et finit evidemment par ennuyer. Seuls Dany Boon et Julie Gayet par une interprétation respective cocace et singulière parviennent à sortir de cet ensemble très moyen. C'est mieux que l'avant dernier Leconte mais on demeure très loin de ses premières peloches.
Déjà-Vu ***
Malgré cette espèce d'idée sogrenue mais raffolé par Hollywood qui est d'exposer des théorie sur l'espace-temps aussi inepte qu'un discours sectaire et qui pour le coup est du déjà-vu puissance mille, on se sent plutôt coupable d'avoir eu ce genre de critiques en tête devant un film qui n'est pas si prétentieux que son idée de base. C'est bien joué, ça a du nerf, c'est entraînant, ça se sert bien, ça tient, pour les aspects les plus réels, pas mal la route. Au final l'on est ravi de cette fin, aussi inoffensive soit elle.
Eragon *
Ca manque de sens, de souffle et de vie dans ce film o combien décevant. Le semblant héros n'est autre qu'un blondinet mono-expressif qui ne brille que dans ses grands moments de conversation avec sa dragonne : en plein silence. On ne croit pas une seconde à sa bravoure qui semble être plus de l'attirance adolescente pour cette jeune gourde et à son talent pour cet apprentissage plus que rapide pour la langue elfique qu'il n'a auparavant jamais entendu mais dont il se sert évidemment avec intelligence pendant les ridicules combats contre le lépreux de service. Son grand coach, pardon son sage dragon, est doté d'un faciès aussi expressif qu'une marionette depressive à l'abandon et sa voix, bizarrerie de genre, est aussi horripilante que celle d'un Gepetto de Disney. Les situations ne sont pas des situations, les mises en scènes rien de vraiment scénarisé, les aventures aussi creuses que Le Monde de Bambi 2, et les dialogues ne sont pas vraiment des dialogues, seulement des clichés de phrases fabriquées que l'on utilise pendant une heure quarante pour combler le vide néant d'une histoire qu'il aurait mieux fallu fuir tant elle sonne aussi creuse que le petit crâne de son protagoniste. Pourquoi je vois flou dis donc ? En bref que du réchauffé version petit-petit, mais suffisant pour établir ce simulacre monde fantastique dont on ne voit rien, sur lequel on ne pense rien et auquel on n'adhère en rien, du tout. Un habile mélange entre Harry Potter et Lord Of The Ring ? On n'a pas du voir le même film.
Mauvaise Foi ***
Malgré une réalisation conventionnelle voire platonique et quelques clichés immanquables, les acteurs, surtout les actrices, s'en sortent plutot d'une manière excellente et parviennent indirectement à dépeindre d'une manière correcte le theme du film : la religion. C'est assez réflechi, les répliques manquent de saveur, les situations de réels rebondissements mais le tout est bon à prendre.
Madame Irma *
C'est certain, le film était source de nombreux doutes. Un thême pas vraiment attirant, une métamorphose vue et revue tombant dans le cliché vulgaire pur et simple, un scénario classique banal et ennuyeux, des acteurs de seconde zone et des Inconnus trop connus qu'il faudrait ne plus connaître. Et ça n'a pas manqué. Une étoile cependant pour quelques vannes et quelques situations plutôt bonnes. Ouf !
Hors de Prix ***
Malgré un quiproquo d'accroche des plus banales et le talent "maigre" de la protagoniste, le charme du scénario opère. Le film manque de rythme et de gags efficaces et peche par quelques allers-retours dramatiques inutiles. Mais demeure une cruauté de jeu originale et sympathique qui fait la différence.
Arthur et les Minimoys *
Des situations déjà vues, des répliques convenues et artificielles, une histoire qui n'en est pas une, une aventure baclée et ordinaire, ce malgré le bon jeu des acteurs, l'excellence des animations et une alliance réel/imaginaire assez inédite. Mais on a du mal à y croire et l'ennui s'empare de nous très vite.
The Host ***
Arrêtons de comparer ce film à un thriller horrifique dans lequel une bête effroyable sème la terreur sur une petite ville. La bête n'est pas effroyable, elle est un simple monstre à la limite même du crédible. Sa forme est époustouflante, ses mouvements incroyables. Et ce film est un mélange subtil qui jongle avec panache entre le mélodrame, la comédie ironique et le film catastrophe. C'est beau, c'est pensé, c'est onirique, jouissif et dramatique. C'est singulier.
ar quelques effets angoissants et un mystère ma foi au contenu correct, the Grudge s'est enfoncé de A à Z dans une histoire sans aucun fond, tirée pas les cheveux qui peine à imposer une idée, une seule idée. Une multitude d'acteurs, une expression unique pour tous, une Amber encore plus déprimante que dans Joan of Arcadia, une Sarah Michelle Gellar qui a vu le coup venir et s'est décidée de jeter de l'immeuble dès le début, des effets d'horreur plus inoffensifs que le dernier Pixar, une fin baclée, et un scénario plus vide que vide, avec en prime quelques répliques tordantes qui feraient mouche dans Studio 60 on the Sunset Trip. "Maman, Karen est morte. Elle est morte ? Mais je t'avais d'y aller pour veiller sur elle ! Tu n'es donc capable de rien !" Affligeant, n'est-ce pas ?
The Holiday **
Entre deux et trois étoiles, ce film vogue entre deux courants : la romance purement classique, rasoir et sans intérêt, et la gentille comédie se voulant drôle et détachée. C'est vrai, on rit parfois et c'est un bonheur de retrouver la grande Kate Winslet et la sympathique Cameron Diaz. Mais ce qui également vrai est cette longueur interminable, qui lentement conduit sans surprise vers une conclusion que l'on connaît dès l'entrée en salle.
Mon Meilleur Ami **
Le scénario manque de matière et l'idée de départ erre ça et là, reprise incessament par le même genre de dialogues insipides. Malgré la fin ma foi satisfaisant de fin, le film butte et ne se renouvelle pas accumulant les scènes clichées et les situations ordinaires, atteignant même quelques passages ridiculeusement vides (Jean Pierre Foucault suffit sur le PAF, qu'on se le dise !) Cela stagne pendant plus d'une heure et finit evidemment par ennuyer. Seuls Dany Boon et Julie Gayet par une interprétation respective cocace et singulière parviennent à sortir de cet ensemble très moyen. C'est mieux que l'avant dernier Leconte mais on demeure très loin de ses premières peloches.
Déjà-Vu ***
Malgré cette espèce d'idée sogrenue mais raffolé par Hollywood qui est d'exposer des théorie sur l'espace-temps aussi inepte qu'un discours sectaire et qui pour le coup est du déjà-vu puissance mille, on se sent plutôt coupable d'avoir eu ce genre de critiques en tête devant un film qui n'est pas si prétentieux que son idée de base. C'est bien joué, ça a du nerf, c'est entraînant, ça se sert bien, ça tient, pour les aspects les plus réels, pas mal la route. Au final l'on est ravi de cette fin, aussi inoffensive soit elle.
Eragon *
Ca manque de sens, de souffle et de vie dans ce film o combien décevant. Le semblant héros n'est autre qu'un blondinet mono-expressif qui ne brille que dans ses grands moments de conversation avec sa dragonne : en plein silence. On ne croit pas une seconde à sa bravoure qui semble être plus de l'attirance adolescente pour cette jeune gourde et à son talent pour cet apprentissage plus que rapide pour la langue elfique qu'il n'a auparavant jamais entendu mais dont il se sert évidemment avec intelligence pendant les ridicules combats contre le lépreux de service. Son grand coach, pardon son sage dragon, est doté d'un faciès aussi expressif qu'une marionette depressive à l'abandon et sa voix, bizarrerie de genre, est aussi horripilante que celle d'un Gepetto de Disney. Les situations ne sont pas des situations, les mises en scènes rien de vraiment scénarisé, les aventures aussi creuses que Le Monde de Bambi 2, et les dialogues ne sont pas vraiment des dialogues, seulement des clichés de phrases fabriquées que l'on utilise pendant une heure quarante pour combler le vide néant d'une histoire qu'il aurait mieux fallu fuir tant elle sonne aussi creuse que le petit crâne de son protagoniste. Pourquoi je vois flou dis donc ? En bref que du réchauffé version petit-petit, mais suffisant pour établir ce simulacre monde fantastique dont on ne voit rien, sur lequel on ne pense rien et auquel on n'adhère en rien, du tout. Un habile mélange entre Harry Potter et Lord Of The Ring ? On n'a pas du voir le même film.
Mauvaise Foi ***
Malgré une réalisation conventionnelle voire platonique et quelques clichés immanquables, les acteurs, surtout les actrices, s'en sortent plutot d'une manière excellente et parviennent indirectement à dépeindre d'une manière correcte le theme du film : la religion. C'est assez réflechi, les répliques manquent de saveur, les situations de réels rebondissements mais le tout est bon à prendre.
Madame Irma *
C'est certain, le film était source de nombreux doutes. Un thême pas vraiment attirant, une métamorphose vue et revue tombant dans le cliché vulgaire pur et simple, un scénario classique banal et ennuyeux, des acteurs de seconde zone et des Inconnus trop connus qu'il faudrait ne plus connaître. Et ça n'a pas manqué. Une étoile cependant pour quelques vannes et quelques situations plutôt bonnes. Ouf !
Hors de Prix ***
Malgré un quiproquo d'accroche des plus banales et le talent "maigre" de la protagoniste, le charme du scénario opère. Le film manque de rythme et de gags efficaces et peche par quelques allers-retours dramatiques inutiles. Mais demeure une cruauté de jeu originale et sympathique qui fait la différence.
Arthur et les Minimoys *
Des situations déjà vues, des répliques convenues et artificielles, une histoire qui n'en est pas une, une aventure baclée et ordinaire, ce malgré le bon jeu des acteurs, l'excellence des animations et une alliance réel/imaginaire assez inédite. Mais on a du mal à y croire et l'ennui s'empare de nous très vite.
The Host ***
Arrêtons de comparer ce film à un thriller horrifique dans lequel une bête effroyable sème la terreur sur une petite ville. La bête n'est pas effroyable, elle est un simple monstre à la limite même du crédible. Sa forme est époustouflante, ses mouvements incroyables. Et ce film est un mélange subtil qui jongle avec panache entre le mélodrame, la comédie ironique et le film catastrophe. C'est beau, c'est pensé, c'est onirique, jouissif et dramatique. C'est singulier.
Casino Royale ***
Un film fort et juste qui ravira la saga James Bond plus ou moins moyenne de ces dernières années ; Daniel Craig est froid, pas vraiment gentil et ça le rend charismatique. L'histoire n'est ni brillante ni captivante, mais on s'y laisse aller volontiers ; le duo Craig-Green fonctionne, on se surprend même à être attendri par leur histoire et son déroulement. Etonnant pour un James Bond.
Saw 3 ****
Qu'on se le dise, Saw 3 n'est pas un ramassis de scènes monstrueuses et perverses dénuées de scénario et d'idées originales, incroyable ce que les gens peuvent penser quand ils éprouvent une trouille enfantine rarement éprouvée. L'Idée est là, intelligente et étonnante et parvient, encore une troisième fois, à nous surprendre à la fin du cauchemar. Si Saw 3 n'a pas convaincu, c'est parce que l'idée d'une suite des suites n'est jamais appréciée, quand même elle se révèlerait être un minimum attrayante.
Coeurs **
Pas très utile, un peu fastidieux à quelques moments, une neige à la limite du grotesque et au rôle inexistant mais les situations intéressent, les acteurs excellent et le film loin du grandiose se révèle être en définitif un bon moment.
Babel ****
Inutile de décrire de manière idiote et prolixe les messages du film, ce nouveau Inarritu est un chef d'oeuvre du même acabit que 21 Grams : une force et un génie semblable. On en ressort avec difficulté et ça fait du bien.
Borat *
La bande annonce était annonciatrice de ( très ) mauvaises choses, cela n'a pas failli. L'Amérique devrait frémir devant une telle critique cinématographique qui mise à part la petite scène religieuse et patriotique histoire de donner du crédit à cette peloche vulgaire, n'est qu'un ensemble interminable et consternant de caca/vomi/pipi/sexouille ! La véritable leçon culturelle, c'est d'oublier au plus vite ce prénom abomifreux.
The Black Dahlia***
Entre trois et deux étoiles, ce film se situe pile entre le pas mal blasé et le vraiment bien soutenu ! Malgré les critiques sur le film (c'est toujours bien de démolir le dernier film d'un réalisateur de grande renommée et de proner le génie d'un film vulgaire érotico-creux sorti à la même date ), le film n'est pas si complexe ni dans son histoire ni dans le déroulement de l'action et suscite meme tout au long un interet grandissant ; j'ajouterai volontiers que l'ancienne époque de l'Amerique dans les années 40-50 est plutot bien réalisée, avec quelques scènes dont les images vieillies prêteraient volontiers à un grand classique américain et collent à merveille avec la noirceur certain et l'ambiguité du film. Pis zut, y'a Scarlett quoi.