Cette côte, la pire depuis sa prise de fonction en mai 2007, est à apprécier dans l’environnement tumultueux qui accompagne Nicolas Sarkozy depuis plusieurs jours et tout particulièrement depuis l’ouverture du salon de l’agriculture au cours duquel, à u homme qui refuse de lui serrer la main ne souhaitant pas « se salir », il répond platement mais devant une caméra vidéo « casse toi alors pauvre con »…
Ce sondage révèle trois choses.
La première c’est que ce n’est pas l’action politique du Président qui est sanctionnée. Comment sinon expliquer que le premier exécutant de son programme présidentiel soit lui à 57% ? Si les français voulaient sanctionner l’action du gouvernement, François Fillon aurait été entraîné dans la chute, ce qui est loin d’être le cas. Même l’argument de « l’hyper présidentialisation » de la fonction ne résiste pas aux chiffres, les français ne sont pas idiots.
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Jean-Pierre Raffarin a beau, à juste titre, dissocier ce qui est public de ce qui est privé, son raisonnement ne tient plus aujourd’hui car les média sont partout et la blogosphère est devenue une caisse de résonnance incroyable : cela a assurément ses avantages et mais aussi ses inconvénients, il faudra faire avec, point.
Ce sondage est donc finalement peu intéressant d’un point de vue strictement politique, il est en revanche une alerte quant à l’image que renvoit le Président: il aime la provocation, il y excelle, mais cela commence à lui jouer des tours…
François