L'histoire: Après le crash d'un vaisseau de Predator infecté sur la Terre, un chasseur arrive et s'apprête à affronter une menace plus grande que l'Alien...
La critique d'Alice In Oliver:
Les frères Strause nous avaient pourtant prévenu: les deux réalisateurs n'avaient pas du tout aimé le film de Paul W.S Anderson, à savoir Alien Vs Predator.
Le but est alors de rattraper l'échec artistique du premier film et de proposer une suite qui séduise enfin les fans.
D'ailleurs, les deux cinéastes ont bien conscience de tenir un concept en or, à savoir un affrontement que l'on espère titanesque entre l'alien et le predator.
Sauf que les frères Strause se veulent ambitieux et nous proposent un mélange entre les deux créatures: le predalien !
Voilà un scénario qui fait baver, à condition de tenir les promesses annoncées ! Alors, verdict ? Alien Vs Predator Requiem (AVPR) est-il supérieur à son prédécesseur ? Réponse: Non ! Mille fois Non !
Pire encore: AVPR est encore plus médiocre que le film de Paul Anderson !
Au niveau du scénario, AVPR commence là où les choses s'étaient arrêtées dans le premier. Les predators ont donc créé un monstre mutant, sorte de croisement entre leur race et l'alien. Malheureusement, la créature échappe à tout contrôle et atterrit sur Terre. Les predators envoient un des leurs récupérer le predalien, mais la tâche ne sera pas si aisée.
Certes, dit comme cela, le script d'AVPR paraît alléchant. Cependant, les frères Strause ont cette capacité innée à gâcher ce nouvel épisode dès les premières minutes. Premièrement, toutes les séquences gores et/ou de bastons se déroulent dans le noir. Franchement, l'action est totalement illisible.
Je défie n'importe qui de distinguer le predalien du predator dans les scènes de combat.
Ensuite, et c'est le plus gros défaut du film, les personnages en présence sont totalement inintéressants.
Jusque-là, que ce soit la saga Predator ou Alien, les différentes franchises avaient mis en avant des protagonistes crédibles et/ou de véritables guerriers. Tenez-vous bien: dans AVPR, ce sont des étudiants qui se retrouvent confrontés au predalien !
Mais le ridicule ne s'arrête pas là puisque les frères Strause iront jusqu'à nous proposer une séquence lamentable se déroulant dans une piscine, le predalien traînant lamentablement son museau.
Et puis, il y a la fin, affreusement ratée et totalement grotesque ! Donc, inutile de tourner plus longtemps autour du pot: AVPR est une ignoble purge !
A côté, la bouserie réalisée par Paul Anderson passerait presque pour un chef d'oeuvre du septième art !
C'est dire la médiocrité et la bêtise de cette suite stérile, grossière et vide de tout intérêt.
Note: pas envie de noter cette bouse !