Six Degrees - A reasonably competent soap.
Crée par Stu Zicherman et Raven Metzner (What About Brian), produit par JJ Abrams (Lost, Alias)Diffusion sur ABCSeries Premiere 21 Septembre 2006Saison 1 annuléeFormat 42mn- 8 épisodes
Cast
Jay Hernandez (Hostel, Grindhouse), Bridget Moynahan (Sex & the City, I Robot), Erika Christensen (Flight Plan), Dorian Missick, Hope Davis et Campbell Scott.
Show Synopsis
« Qui toucherez-vous ? Qui vous touchera ? Ils disent que n’importe qui sur la planète peut être connecté à un autre individu en suivant une chaîne de six personnes, ce qui signifie que personne n’est un étranger… ou plus pour longtemps. »
Selon la théorie des six degrés de séparation (six degrees), six personnes séparent un individu d’un autre. Ce drama de ABC est centré sur six new-yorkais très différents qui vivent leur vie sans réaliser l’impact qu’ils ont les uns sur les autres. Certains sont amoureux, certains sont désespérés, d’autres veulent effacer les erreurs du passé… Une toile de coïncidences mystérieuses se dessinera progressivement entre ces étrangers, changeant le cours de leurs vies pour toujours. Est-ce un hasard ? le destin ? Sommes nous tous connectés ?
Le pilot de Six Degrees était pour moi, plutôt sympathique, sans être totalement convaincant. Mais je le dis : Six Degrees, c’est une série, plaisante enfin c’était. Après avoir été mise en hiatus en fin d’année dernière et être revenue le mois dernier, la série n’a pas survécue à la terrible loi des audiences. Demeure néanmoins huit épisodes plutôt sympathiques à regarder en cas d’ennui.
Le pitch de la série n’était pas vraiment emballant, démontrant encore et encore les destins croisés d’individus sous le prétexte supposé original des Six Degrés de Séparation. Le début du pilot d’ailleurs, s’ouvrant sur Carlos et ses propos philosophiques sur les rencontres humaines un brin niais ne nous prouve pas le contraire.
Mais une fois tous les personnages introduits, la série en elle-même est sérieuse, bien réalisée et assez agréable, d’une part elle bénéficie d’un avantage majeur : la photo de New York City. Paysages, rues, buildings, les décors sont un plaisir de l’œil. De surcroit, les histoires, jugées par certains comme bateau et clichées sont selon moi très honnêtes, offrant même quelques intrigues autour de Mae et Damian satisfaisantes qui intéressent le téléspectateur et des storylines justes et crédibles plutôt émouvantes.
Les personnages sont également estimables, et suffisamment attachants pour continuer la série. Mae, la jeune fugitive secrète et fofolle, engagée pour s’occuper de la fille de Laura, une mère libre et punk devenue récemment veuve. Whitney, sa nouvelle amie est elle une femme de carrière ambitieuse et très amoureuse de son fiancé. Steven lui est un photographe quadragénaire ex-junky, en panne d’inspiration qui souffre de la distance entre lui et son fils. Il vient d’être engagé par Whitney. Pour finir, Damian, un chauffeur de voiture de luxe, hanté par le démon du jeu et cherchant à fuir son passé de délinquant et Carlos un avocat trentenaire de l’aide juridique qui après avoir aidé une jeune femme ( la même Mae) se met à la rechercher continuellement dans tout New York. Les six personnages viennent ainsi d’horizons divers, ont des personnalités variées, et sous couvert d’une musique pop tristounette à la Joshua Radin incarnent des individus plutôt mélancoliques, ce qui n’est pas désagréable.
Les rencontres hasardeuses entre les différents personnages sont cependant peu subtiles, d’autant plus qu’à New York il est sûrement rare de croiser autant de fois les mêmes têtes.
Qu’importe, le thême de la série fonctionne et les storylines bien que banales ont leur effet et auraient été suffisantes pour tenir toute une saison.
En conclusion, une série à la thirtysomething plaisante comparable à Men In Trees ou Brothers & Sisters qui bénéficient d’un paysage de rêve et de personnages plus introvertis et crédibles, qui ainsi pour moi se démarque de ces dernières (oui, j’ai de plus en plus de mal avec ces deux soaps d’ABC).
Sis Degrees, un drama sympa sur la vie de new yorkais ou huit épisodes à visionner au moins cet été.