Pour faire passer la pilule indigeste à l'opinion publique, le Premier ministre prend prétexte de « l'alignement sur l'Allemagne ». Mais il omet sciemment de préciser que le départ à taux plein peut se faire au bout de 35 ans de l'autre coté du Rhin, contre 41 ans et demi désormais en France. Subtile différence…
Le bras d'honneur du gouvernement aux salariés, à l'automne dernier lors du passage en force de la réforme des retraites n'a pas suffit. Monsieur Fillon cherche maintenant à imposer de fait la retraite à 67 ans en prétendant qu'elle est inévitable. Son projet d'alignement sur l'Allemagne entraînera une régression sociale et économique pour les deux pays.
Cet enfermement dogmatique qui consiste à se coucher devant les seuls intérêt du capital mène notre pays droit dans le mur. Il y a urgence à changer de logique !
Le financement de nos retraites peut être assuré dans l'immédiat en faisant cotiser les revenus financiers et spéculatifs au même niveau que les revenus du travail salariés. C'est par la reprise en main de l'économie par les citoyens et les salariés, pour qu'elle réponde aux besoins sociaux, au pouvoir d'achat, à la création d'emploi… que nous sortirons de la crise.
L'humain d'abord, pas les marchés financiers !