Fringe // Saison 4. Episode 1. Neither Here Nor There.
SEASON PREMIERE
Ma série préférée est de retour, c'est bon, je peux chanter cocorico, la rentrée série c'est officiellement maintenant. Après un season finale divisant les fans peut être un peu trop à goût, le
début de ce premier épisode de la saison était de replacer les intrigues… sans Peter. Le monde est le même, fait de pareils choses mais Peter n'a jamais existé. Sauf dans le reflets des miroirs
de Walter ce qui le rend cinglé. Sauf que, si Peter n'a jamais existé, cela veut dire que le Peter de Walternate n'est jamais venu dans notre monde, et que donc, Walter n'en connaît pas son
existence. Vous me suivez ? La série a donc pris un peu de facilités avec l'histoire, sans que ce soit dérangeant, mais pour un acharné comme moi de la série, le détail ne m'a pas échappé. Les
nouveautés arrivent très rapidement, et l'épisode est affublé d'un tout nouveau générique, "orange". C'est beau, bourré de nouvelles références à de nouvelles technologies dans les deux mondes
(d'ailleurs je veux le téléphoneh oreillette d'Astrid).
Alors que la série reprend, on a droit à ce qui est à mon sens on second pilote. L'histoire est un peu différente mais on prend le cas de shapeshifters humains (comme on a pu voir dans l'autre
monde) mais qui ont un problème et qui ont besoin de se nourrir de l'énergie humain (et donc pas de mercure comme les autres, mais par le sang et le fer qu'il contient). Judicieusement l'épisode
avant comme un stand-alone, avec plusieurs éléments nous rappelant au passé des deux camps. On a notamment droit à une redite des évènements du pilote où Olivia explique qu'elle y a perdue son
partenaire, et amant (John Scott pour les intimes) et que l'affaire de cette semaine y ressemble un peu. L'histoire était bien menée, je dirais même que pour un stand-alone et une série qui a
perdue ses moyens financiers des premières heures, elle s'en sort à merveille (plans extérieurs, effets spéciaux de bonne facture, …). C'était une de mes craintes de la nouvelle saison, que la
série perde sa superbe. Ce n'est pas le cas, les showrunners m'en voient ravi.
Et c'est là que je trouve que l'épisode à du mal, on a pas assez de coalition entre les deux mondes. On sait pertinemment que l'autre monde cache plus de chose que le notre, notamment avec les
shapeshifters humains. Ensuite le face à face des Olivia est toujours excellents et encore une fois, je veux un Emmy Award, un Golden Globe pour Anna Torv. Donnez lui en guise d'hommage presque.
Il le faut. Non mais ces face à face sont très bien foutus et je dirais qu'encore une fois la série assure niveau incrustation numérique. Dans notre monde Walter est seul et forcément il est
devenu un peu un savant fou. Mais on découvre (et sait) pourquoi très vite. C'est parce qu'il voit un homme (Peter homme qu'il n'arrive pas à reconnaître) dans des reflets. L'idée est excellente,
elle permet à John Noble de tenter d'être un homme torturé, comme dans le pilote de la série et durant la première saison. On a un vrai retour aux sources mine de rien alors que tout (ou presque)
a changé dans la série depuis le vol 847 en provenance de Berlin.
Au final, Fringe fait son retour par la grande porte en terme d'intrigues malgré sa petite exposition dans une case remisée. Ce n'est pas pour autant que les scénaristes ont laissés tombé leur
bébé, bien au contraire la série a toujours son charme, elle a juste quelques nouveaux éléments très intéressants et qui permettent de réellement se plonger dans un nouvel univers Fringesque et
toujours aussi bien maîtrisé et ficelé. Si cette saison est la dernière, je dirais que les scénaristes débutent en beauté, si ce n'est pas la dernière, ils débutent aussi en beauté. Une série
étonnante qui arrive à rendre des affaires classiques et FBIesque passionnantes de nouveauté. Mention spéciale à l'agent Lee et toute la présentation réalisée autour du personnage.
Note : 8/10. En bref, Fringe est de retour pour le meilleur. Un premier épisode de saison solide, intéressant et surtout intriguant.