- Si je comprends bien, le vice principal de la mise en œuvre de la réforme est qu’elle impose l’autonomie en force. D’un côté, on cherche à contraindre (par exemple les agrégés sont supposés choisir un poste en fonction de leur classement, ou les universités doivent s’assembler à la mode de Shanghai), de l’autre l’université est libre (elle ne veut pas de l’agrégé qui veut d’elle, ou ne veut pas se coaguler avec n’importe qui). À cela s’ajoute les jeux de pouvoir internes, le confort et l’ambition personnelle ayant le dessus sur l’intérêt collectif.
- Tous les coups sont permis, notamment des manœuvres qui ressemblent fort à ce que l’on appelle « harcèlement » dans l’entreprise.
Magazine Société
Discussion avec des universitaires. Ils sont dans les plâtres de la réforme de l’université.