Le Scaphandre et le Papillon ****
A ce jour, l’une des poésies les plus magnifiques et déchirantes du cinéma.
U.V *
Elle a beau montrer des corps bronzés et une alléchante piscine, la jolie et travaillée photographie ne parvient pas à sauver ce film cousu de fil blanc, interprété lamentablement par des acteurs très douteux, manifestement peu inspirés par un scénario, il est vrai, un tantinet primaire.
Pïrates des Caraibes 3 **
Copie conforme d’un second volet déjà négligeable, cette suite manque cruellement d’originalité et par ses péripéties totalement inutiles commence à fortement exaspérer. Au moins, le quatrième se fera sans Orlanda Bloom a.k.a l’agaçant jeune premier, c’est déjà ça de pris.
Parfois plutôt longuet, le film, maîtrisé de toutes parts a su nous transporter à l’époque des sixties et accessoirement dans l’angoisse absolue de la baie de San Francisco. D’une efficacité redoutable.
La Faille **
Non bis in idem ou un principe juridique faisant le fondement d’un scénario. C’est un peu maigre pour une histoire judiciaire supposée haletante.
Die Hard 4 ****
Surprise estivale, le retour de John McClane s’avère être une pure réussite. Nerveux et convulsif, ce film d’action ne nous ménage pas et parvient à faire oublier sa longue durée et le postulat initial de scénario-catastrophe tout en gardant une touche réjouissante d’humour noir.
Harry Potter and the order of the Phoenix **
Les scènes s’enchaînent avec une monotonie déconcertante, les longueurs s’accumulent, l’action s’essouffle et les personnages connus pour leur dynamisme et leur entrain ne sont qu’une caricature fade et éloignée d’eux-mêmes. Alors rien ne peut sauver Harry Potter et l’ordre du Phoenix de la noyade, ni les effets spéciaux à peine à la hauteur, ni même la réalisation supposée davantage intimiste. A force d’opérations marketing agressives et tape-à-l’œil, Harry Potter n’a plus aucune saveur