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A quelques exceptions, la presse gabonaise reste sous le contrôle du Palais du bord de mer. Et la tendance ne s'arrange pas à l'approche des législatives. Deux ans après son arrivée au pouvoir, Ali Bongo continue de passer le paysage médiatique gabonais au peigne fi n en écartant les communicants de son père. En mai, Albert Yangari, le directeur du quotidien gouvernemental L'Union, a été remercié. Il a été remplacé par Lin-Joël Ndembet, un journaliste proche de Laure Olga Gondjout, la toute-puissante secrétaire générale de la présidence. Albert Yangari paie sa proximité avec l'opposant Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé. Stratégique avant les législatives de novembre, le service politique de L'Union est tenu par un "petit" du chef de l'Etat, Ondoumba Ntsibah. L'autre quotidien pro-gouvernemental, Gabon matin, publié par
l'Agence gabonaise de presse (AGP), est dirigé par un poulain de Laure Olga Gondjout, Maxime Poupi. La presse privée n'échappe pas davantage au contrôle indirect de la présidence. L'hebdomadaire Le Mbandja, animé par le journaliste Guy-Pierre Bitégué, défend la politique présidentielle. Le journal satirique La Griffe est "inspiré" par certains conseillers du chef de l'Etat, dont la bête noire reste l'opposant André Mba Obame et certains caciques du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Le patron du Scribouillard, Germain Lendoye, a rejoint, lui aussi, les thuriféraires du chef de l'Etat. Quant à La Loupe, le titre est géré par un cadre de la direction des impôts, Alphonse Ongouo, et financé par des proches du ministre des affaires étrangères, Paul Toungui.
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