Se moquent-elles de nous ?
Oui, sans aucun doute, elles veulent nous faire pleurer sur leur pauvre sort, car elles ne peuvent vivre sans jouer à la roulette russe en nous mettant en danger, en mettant en danger nos économies.
Aujourd'hui, des informations alarmantes provenant de media anglo-saxons, et principalement d'obédience américaine, sous entendent que notre système économique est en danger, et que nos banques sont menacées, ces informations présentent les banques américaines comme les sauveurs de l'économie mondiale et européenne en prétendant que le meilleur refuge serait auprès des banques US, la venue en France de Tim Geithner, n'est pas un hasard.
Les américains profitent de la dette grecque pour attirer vers eux des capitaux européens, ils effrayent les investisseurs en semant un vent de panique sur les bourses européennes en prétendant à une éventuelle faillite de notre système bancaire.
Auraient-ils oublié leur principale responsabilité dans la crise financière ?
Qu'importe, tant qu'ils drainent l'argent de l'Europe pour sauver leur pays, ensuite, ils auront le culot de nous prêter de l'argent avec nos capitaux et nous serons assez stupides pour tomber dans le panneau.
Dans l'absolu, les américains sont nos amis, mais pas tant que ça, ils sont ruinés et ne veulent pas sombrer seuls, alors, s'ils peuvent couler l'Europe en lui volant ses capitaux pour pouvoir remonter leur économie et rembourser les chinois, pourquoi pas et c'est bien le moment.
Comment arrangent-ils leur coup ?
Ils se servent des media et d'une technique dont ils sont passés maitres, la désinformation.
La désinformation est une forme d'attaque qui permet aux organisateurs, soit, les plus hautes autorités de l'état US, de mener une manipulation de masse, pour convaincre les entreprises et les investisseurs que l'Amérique est l'endroit idéal pour faire fructifier son argent et comment pourrait on croire à pareille ânerie après les subprimes et les Bernard Madoff ?
Les banques américaines sont certainement moins sûres que les banques françaises, et les résultats le prouvent, alors ce mouvement de panique est une leçon que nous prenons de plein fouet et nous devrions apprendre à ne pas céder à la panique dès que des malhonnêtes lancent des cris d'alarme dans la presse, des cris qui sont interprétés comme une nouvelle crise et qui proposent comme unique refuge le placement des capitaux dans les établissements US, qui, en réalité, sont aussi étanches qu'une couche de bébé qui fuit.
La farce a assez duré.
Depuis dimanche, DSK réalise que 66% des français ne sont pas convaincus par sa prestation TV, ils ne sont pas dupes, ces 66% se souviennent certainement des excuses de Bill Clinton dans l'affaire Monica Lewinsky qui, étrangement, étaient quasiment identiques aux siennes, DSK nous prendrait-il pour des crétins ?
Je vous laisse le soin d'y répondre.
Ses communicants ne sont peut être pas si malins que ça. En revanche, la seule vérité qu'il a prononcée, est que les grecs ne rembourseront jamais leur dette, car ils ne peuvent pas.
La corruption des élites du gouvernement grec qui ont détournés pour leur compte personnel des millions d'euros, plus, l'attitude légère d'une nation peu habituée aux règles économiques ont poussé cette nation dans le gouffre insondable dans lequel elle se trouve à présent.
Quoique nous fassions, la Grèce est perdue et l'argent des banques avec, mais cet argent n'est rien d'autre qu'un bénéfice facilement récupérable par des actions quotidiennes en bourse, nul besoin de s'alarmer pour nos banques.
La réaction de M. Fillon est infantile, car elle montre à quel point notre premier ministre nous prend pour des imbéciles et des naïfs et c'est regrettable. D'autres parts, il ne faut pas s'appeler DSK pour comprendre ce qui se passe et constater cette réalité, cela ne fait pas de cet homme un génie, de loin pas.
Nous vivons une époque formidable...