de Carlos Ruiz ZAFON
(Lecture Commune,
Baby Contemporain - 6/20)
Le Livre de Poche ,
2009, p. 637
Première Publication : 2001
Pour l'acheter : L'ombre du vent
Carlos Ruiz Zafón (né le 25 septembre 1964 à Barcelone) est un auteur espagnol. Ruíz Zafón écrit principalement en castillan. Il habite depuis 1993 à Los Angeles où il écrit des scénarios de films.Wikipedia.
L'Avis des autres Participants :
Mon Résumé : '
Son enquête l’amène à rencontrer des personnalités diverses et variées, amies ou ennemies… Sa quête de la vérité s’étire sur dix ans, le temps pour lui de devenir un homme…
Mon Avis : '
Je ne sais pas si je suis particulièrement ronchon ces derniers temps ou si je tombe sur les « mauvais » livres, mais contrairement à la majorité, je ne fais pas de cette lecture un coup cœur (assez loin de là). Je m’attendais peut-être à trop, ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi… je ne sais pas.
Un livre sympathique, je le concède, mais rien d’extraordinaire à mon goût. Pour résumer : mouais… voilà quoi.
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Mélange d’enquête policière et de roman d’apprentissage, L’Ombre du vent joue sur plusieurs tableaux, dans la Barcelone des années 40 et 50. Contexte intéressant et assez nouveau pour moi, mais je n’ai malheureusement jamais réussi à m’immerger dans cette atmosphère un peu particulière. Il y a des livres qui fonctionnent si bien avec moi que les images dansent devant mes yeux et qu’il est difficile de revenir à la réalité ; avec L’Ombre du vent, je suis restée dans mon appartement. Seules un ou deux scènes ont réussi à me sortir de mon quotidien, mais elles restent bien rares.
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Les autres personnages ne m’ont pas non plus plu outre mesure. Fermin, le nouveau meilleur ami du héros, que tous les lecteurs semblent porter aux nues, m’a agacée dans le meilleur des cas, laissée indifférente la plupart du temps ; et son grand ennemi Fumero, le flic pourri est sans réelles surprises. Les femmes de cette histoire (Pénélope, Béa, Clara, Nuria,…) n’ont pas réussi à m’émouvoir, je ne me suis jamais reconnue dans aucune d’elle. Je suis restée à la lisière, étrangère à ces destins que Carlos Ruiz Zafon a mis ici en scène.
Si Julian Carax, le mystérieux auteur, n’a pas non plus su me charmer, sa vie et les questions qui entourent celle-ci ont quand même titillé ma curiosité et c’est ce qui a motivé ma lecture. De ce qu’il pouvait advenir de Daniel and Co’, je n’en avais pas grand-chose à faire, seules les réponses aux questions posées par Julian Carax et son œuvre avaient une importance à mes yeux. Je ne suis pas particulièrement déçue par la résolution de l’énigme mais ne suis pas non plus ébahie par celle-ci. A croire que je suis blasée, et autant vous dire que cela me chagrine.
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Au niveau du style de Carlos Ruiz Zafon - que je découvre pour l’occasion (enfin, la traduction) - je n’ai pas grand-chose à dire. L’ensemble se lit vite et bien, je l’avoue ; je n’ai pas eu de mal mais je n’ai pas trouvé ça « remarquable ».
En revanche, j’ai bien aimé le découpage des différentes parties en fonction des années (« 1954. Ville d’ombres », par exemple) et qui correspondent chacune à une étape dans la vie de Daniel et à une avancée dans l’enquête concernant Julian Carax. J’ai également apprécié la découverte progressive d’indices (certaines lettres entre autre, que je n’avais pas comprises sur le moment mais que j’ai relues ensuite, après certaines révélations… cf celle de Pénélope) et la façon dont ceux-ci sont amenés. L’auteur parvient à garder assez de zones d’ombre jusqu’à la fin, on tourne donc les quelques 600 pages rapidement, sans trop de temps morts. C’est d’ailleurs grâce à cette maîtrise du suspense que je suis parvenue au bout sans mal ; en cela je félicite Carlos Ruiz Zafon.
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Je n’aime pas ne pas réussir à apprécier un texte qui a pourtant tant de succès (surtout lorsqu’il l’est par des gens/blogueurs que j’estime). J’ai l’impression d’être passée à côté du truc, de ne pas avoir su prendre le train en marche. Je ne suis pas du genre à cracher sur quelque chose qui a du succès (j’ai toujours abhorré les gens qui n’aimaient pas quelque chose - un groupe par exemple - parce que « c’est trop commercial ! »), je le précise, car j’entends déjà les mauvaises langues.
L’Ombre du vent a été pour moi une aventure non déplaisante mais vraiment sans plus et je crois que je vais vite l’oublier… Dommage pour moi !
Les Petits [ + ] : L’enquête autour de la vie de Julian Carax et de son œuvre assez mystérieuse pour titiller la curiosité. Les révélations bien dosées, amenées intelligemment ; le suspense est maîtrisé. Un style (une traduction ?) abordable et fluide, les 600 pages se lisent rapidement.
Les Petits [ - ] : Objectivement pas grand-chose, mais la sauce n’a pas pris avec moi : je suis restée en dehors de l’histoire et n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages.