« Journal d’un enlèvement », le livre de l’auteur colombien Gabriel Garcia Marquez, se vent comme des petits pains à Téhéran.
En l’espace d’une semaine, l’écrivain colombien est devenu la vedette des opposants au régime iranien. Son livre, publié en anglais en 1997, a reçu une publicité inattendue après que l’ancien premier ministre iranien Mir Hussein Musavi, voulut expliquer à ses filles comme s’était déroulé sa captivité après avoir été l’otage du gouvernement iranien pendant un an : « si vous voulez savoir comment s’est passé ma captivité, vous devez lire le livre de Gabriel Garcia Marquez, « Journal d’un enlèvement ».
Les commentaires de Musavi se sont propagés sur le net et les réseaux sociaux, notamment via la communauté online iranienne, incitant des milliers d’opposants au régime iranien à trouver le livre de Garcia Marquez. Selon le journal britannique, « The Guardian » : « le Journal d’un enlèvement raconte l’enlèvement de plusieurs personnalités colombiennes au début des années 90. Des journalistes et des politiciens ont été kidnappés sur ordre de Pablo Escobar, le baron de la drogue. L’ancien premier ministre Musavi estime que sa captivité en Iran peut être mise en parallèle avec ce que décrit Garcia Marquez dans son livre. »
Toujours selon « The Guardian », « Journal d’un enlèvement » est devenu un best-seller et bénéficie d’une demande importante dans les librairies de Téhéran. Sur Facebook, les amis de Mr Musavi ont lancé une page « Journal d’un enlèvement, un président en captivité » afin de pouvoir y poster leurs réactions et commentaires.