L'ermitage de la « Bienheureuse Marie du Gaud » figure dans une charte du roi Louis IX datée de 1246.
un acte de 1277, donnée en faveur de l'Hôtel-Dieu d'Evreux mentionne une ferme sise au Gaud, près d'Evreux.
Une charte de l'évêque Mathieu des Essarts datée de 1306 cite la chapelle et l'ermitage du Gaud de Sainte-Croix.
Danss sa « Vie de Sainte Taurin » publiée en 1694, l'archidiacre Boudon écrit « il y a encore une chapelle dans la forêt d'Evreux nommée Notre-Dame du Gaud avec une petite maison habitée par des ermites. »
Effectivement le frère Guillaume Colin, dit « de Sainte-Madeleine », prêtre de l'Ordre de Saint-Antoine et ermite à Notre-Dame-du-Gaud et administrateur de la paroisse d'Emanville de mars 1692 à mars 1693.
Mais à partir d'une certaine période, le sens du mot « gaud » voulant dire « bois » ayant cessé d'être compris par les habitants, on a voulu rattacher à cet ermitage, un épisode supposé de la vie de Saint-Gaud. Il n'y a aucune preuve sérieuse confirmant cette thèse.
Le patronage de la chapelle Notre-Dame-du-Gaud appartenait jadis à l'Abbaye Saint-Sauveur d'Evreux. L'édifice qui date du dernier quart du XII ème siècle est complétement délaissé.