Offering #1-Offering I-II-1986

Publié le 23 septembre 2011 par Numfar

Offering #1 :

Christian Vander : chant, claviers, batterie

Stella Vander : chant

Guy Khalifa : chant, claviers, flûte

Simon Goubert : claviers

Pierre Marcault : percussions

Christian Martinez : trompette

Jacques Bolognesi : trombone

Formé au début des années 80, en alternance avec Magma, Offering propose une musique différente, axée sur les instruments acoustiques, beaucoup de piano, de percussions et surtout axé sur les voix, surtout la voix magnifique de Stella qui est enfin mise en valeur.

En 1986, ayant cryogénisé Magma, Offering nous offre (?) leur premier (double) album : "Offering I-II", produit par Christian Vander.

Offering part 1 (C.Vander)

Earth (C.Vander)

Joïa (C.Vander)

C'est pour nous (C.Vander)

Love in the darkness (C.Vander)

Tilim m'dohm (C.Vander)

Mazur-kujiawiaki-oberek (Magin)

Solitude (C.Vander)

Uguma ma melimeh gingeh (C.Vander)

Musiciens additionnels :

Jean-Marc Jaffet : basse (Earth)

Marc Delouya : batterie (Earth)

C'est avec plaisir que l'on retrouve Christian et ses musiciens dans un environnement plus musical, moins commercial, des vrais instruments, joués par des vrais musiciens, quel plaisir ! non ?

Christian Vander repart à zéro, en quête de pureté musicale et présente une musique débarrassée de ses oripeaux habituels, plus humaine, plus proche de l'os, moins aguichante par la même occasion.

Un album intéressant, à défaut d'être totalement passionnant, il y a à boire et à manger, on perd le Christian Vander batteur d'exception, pour le Christian Vander, chanteur et pianiste d'exception.

J'aime beaucoup l'ouverture "Offering part 1" qui reprend là ou "The night we died" s'était arrêté….il y a quand même une filiation évidente entre Magma et Offering, mais ce dernier se la joue beaucoup plus subtil, quitte parfois à égarer son public qui a du mal à suivre.

J'aime aussi beaucoup le très beau "Solitude".

Incroyable, "Call from the dark", l'insupportable dance song qui ouvrait "Merci" est transformée ici en un morceau beaucoup plus écoutable en devenant "Love in the darkness", même s'il est pollué par les énervants "ooh ooh baby".

© Pascal Schlaefli

Urba City

Septembre 2011