Fondation foudroyée, Isaac Asimov

Par Craklou

Voici venu le 4e tome de la série Fondation qui m'a pour le moment plutôt bien convaincue. Vous trouverez les deux premières critiques ici et ici. J'ai lu le troisième tome pendant ma "pause blog" désolée. En quelques mots, il m'avait bien plus convaincue que le deuxième tome, je l'avais autant apprécié que le premier.


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Prévoyant l’effondrement de l’Empire galactique, le psychohistorien Hari Seldon a créé deux fondations, l’une officielle, l’autre secrète, qui manipulent l’évolution de l’humanité. Cinq siècles après leur établissement, la foudre menace de nouveau. Quelqu’un fausse les cartes du jeu. S’agirait-il d’une troisième force, oeuvrant dans l’ombre à  l’insu de tous ?

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La série Fondation était au départ une trilogie. Je suis néanmoins reconnaissante à l'auteur d'avoir continué à écrire : nous apprêtons en effet dans le premier tome à suivre les mille années permettant la réinstauration de l'Empire galactique, hors la fin du troisième tome nous laisse à peu près au milieu de cette période.

C'est avec plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce 4e tome, où l'on retrouve la Fondation, la deuxième Fondation et un petit troisième que je vous laisserai découvrir.

J'avais beaucoup aimé dans le premier tome et le début du deuxième l'enchaînement de petits romans dans le roman. il s'agit ici, comme dans le troisième tome d'un roman à lui tout seul, bien que divers personnages viennent au fur et à mesure s'y greffer.

J'ai aimé qu'on commence à trouver des références d'Asimov à d'autres de ces ouvrages, ce qui permet d'avoir l'impression de lectures différentes sur un seul et même univers. Cela m'a d'ailleurs donné envie de relire  La fin de l'éternité, dont l'intrigue est un chouilla abordée ici (si ma mémoire est bonne).

J'aime beaucoup la façon dont l'auteur étoffe de plus en plus l'intrigue à l'échelle intergalactique qui fait qu'on n'a qu'une hâte, enchaîner toute la série comme si aucun autre livre au monde n'existait.

J'ai accroché avec les différents personnages, sinon le maire Branno qui m'a passablement agacée ; comme d'habitude en revanche je regrette de ne pouvoir les côtoyer un peu plus. Les romans de Fondation se focalisent sur quelques semaines de la vie de ses personnages et c'est duuuuur de leur dire au revoir.

J'ai été un peu déroutée par la fin, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi. Le cinquième tome me le dira!

Difficile de ne pas trop en dire tout en expliquant tout de même mes ressentis de lecture... Ceux qui connaissent comprendront, puor les autres : lisez ces romans, ils sont vraiment vraiment très bons