Pier Paolo Pasolini est né à Bologne en 1922. Il commence à écrire ses premiers poèmes à l’âge de 7 ans, inspiré par la beauté de la localité de Casarsa où il vivait à cette époque. Le symboliste Rimbaud fut peut-être une des ses premières influences.
Pasolini est difficile à cataloguer car très versatile. Il c’est dédié à la littérature, au journalisme et au cinéma. Dans sa vie il fut compromit avec le Parti Communiste malgré ses désaccord avec certaines factions et il compara le marxisme officiel avec le catholicisme, en les appelant les “deux églises”. Ses idéaux politiques, son stéréotype d’intellectuel anti-consommation et anticlérical, son très grand potentiel subversif et son homosexualité liée à certains scandales avec des mineurs, provoquèrent sans doute le fait qu’il ait beaucoup de détracteurs et d’ennemies.
En 1943 il est appelé au service militaire. En 1945, son frère Guido, avec qui il avait une relation très forte est assassiné par les antifascistes, Pasolini est déjà une cible à cette époque et cet assassina sert pour le mettre en couverture de plusieurs journaux, dans lesquels ils expliquent que le frère d’un communiste à été assassiné par des communistes. Après un scandale avec des mineurs, Pasolini abandonne avec sa mère la région de Friuli et s’installe à Rome. Ses premières années à Rome sont d’une grande difficulté, pauvresse et solitude.
Entre ses œuvres poétiques on remarque : “Les cendres de Gramsci”, “La religion de mon temps”, “Le rossignol de l’église catholique”, “Poésie en forme de Rose”. Dans les essaies : “Théorème”, “Passion et idéologie”, “Sur la poésie dialectale”. Et ses romans : “Une vie violente”, “Femmes à Rome”, “Orgie”, “Calderon” et “Garçons dans la rue”.
Il commence comme réalisateur et scénariste en 1961 avec le film Accattone. Il commence avec un style que nous pourrions qualifier de post-néoréaliste, avec des personnages marginaux dans une ambiance sordide de post-guerre et avec des mines picaresques.
La grande Anna Magnani est la protagoniste de son second film Mamma Roma (1962). En 1963, il dirige l’épisode La ricotta du film RoGoPaG qui est censuré et Pasolini est accusé et condamné à 4 mois de prison pour ses positions anticléricales.
Ses autres grand succès sont, L’évangile selon Saint Matthieu, Des oiseaux, petits et gros, Œdipe roi, Porcherie, Médée, La trilogie de la vie ou du sexe, c’est-à-dire Le Décaméron, Les Contes de Canterbury et Les mille et une nuits.
En 1975, il dirige celui qui serait son dernier film, Salo ou les 120 journées de Sodome, qui fut interdite dans plusieurs pays pour ses images explicite de violation, torture et assassina de personne apparemment mineur. Ce film secoua la société italienne et Pasolini fut victime de pressions politiques et reçut même des menaces de mort. Et ce fut peut-être ce film qui signa sa sentence de mort.
Le matin du 2 novembre de 1975, on découvre son cadavre dans un terrain vague de la localité côtière romaine d’Ostie. Il avait été brutalement écrasé avec sa propre voiture.
La version officiel est que l’assassin était un jeune avec lequel Pasolini avait essayé d’avoir des relations sexuelles. Il y a beaucoup de doute au sujet de cette affaire, mais finalement il n’y eut qu’un seul accusé.
Récemment en 2005, des nouvelles déclarations de l’accusé qui assurait son innocence, rouvrirent la polémique ajoutant encore plus de mystères aux événements fatidiques de cette nuit et à la question sans réponse de qui à tuer Pasolini.