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L’auteur :
Alice Sebold est une romancière américaine. Ses romans sont principalement basés sur son expérience personnelle.
L’histoire :
Susie Salmon est une ravissante jeune fille de 14 ans qui fait la mauvaise rencontre au mauvais moment et est violée, puis tuée par son voisin. Mais elle ne meurt pas complètement, elle vit en tant qu'ange et voit tout ce qui se passe après son départ. Ainsi, elle voit le chagrin de sa famille, sa dissolution, elle voit ses camarades, mais surtout, elle voit son violeur qui s'apprête à réitérer son exploit...
Ce que j’ai aimé :
L'originalité de ce roman tient dans le fait que la narratrice soit morte
et parle de son Paradis du monde qu'elle voit. Elle doit assister à la douleur des siens, puis à leur évolution, en essayant de leur faire passer des messages, pas toujours bien saisis... Elle
doit apprivoiser la mort et la vie qui continue simultanément. Ainsi ce roman flirte avec la vie et la mort, nous enjoignant
à aborder l'une et l'autre le plus sereinement possible.
La nostalgie de l'ange fonctionne plus comme un roman policier qu'un roman classique. La jeune Susan n'aura de
cesse de se reposer tant que son meurtrier ne sera pas arrêté. L'intrigue policière apporte un supplément d'intérêt non
négligeable au roman.
Un roman distrayant, qui s'il n'est pas un grand roman, reste tout à fait honorable.
Ce que j’ai moins aimé :
Un style relativement banal.
Des réflexions peu poussées.
Premières phrases :
« Nom de famille : Salmon, saumon comme le poisson ; prénom : Susie. Assassinée à l’âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973. La plupart des jeunes filles disparues dans les années soixant-dix dont les journaux publiaient la photo me ressemblaient : de race blanche, le cheveu châtain terne. C’était avant que les avis de recherche d’enfants de toute race et de tout sexe n’ornent les cartons de lait ou les quotidiens. C’était encore à l’époque où les gens croyaient que ces choses-là n’existaient pas. »
Vous aimerez aussi :
Je voudrais que cela ne finisse jamais de Ake EDWARDSON
D’autres avis :
POCHE : La nostalgie de l’ange, Alice SEBOLD, traduit de l’anglais (EU) par Edith Soonckindt, J'ai Lu, mars 2005, 7 euros