Si pour le moment, les résultats sont là, on estime qu’il manque un patron dans le vestiaire parisien pour remettre de l’ordre lorsque c’est nécessaire : « Cette année, le PSG ne dispose pas d’un véritable patron. Claude Makelele n’a pas été remplacé. Cela se ressent dès que le match se complique. Face à Nice en seconde période, Paris a baissé de pied physiquement, et le bloc défensif a reculé. Un patron lui analyse se genre de situation et remet son équipe à l’endroit » estime Robert Pires dans les colonnes du Parisien.
Ce dernier pense qu’il est important que dans le groupe ce patron se détache rapidement : « L’absence de leader est un danger surtout lors des gros matches. Je trouve que Mathieu Bodmer prend de l’envergure. Il doit encore travailler défensivement, mais sa facilité technique est très intéressante. Quand à Javier Pastore, c’est le dépositaire du jeu. Tout passe par lui. Il est tellement élégant que je soupçonne certains de ses coéquipiers de vouloir l’imiter. Pour Nenê, cette situation ne doit pas être évident à vivre. Il doit avoir les boules et je le comprends » ajoute Robert Pires.