Warpaint : The Fool

B.log by Mattharquin

Il est des albums parfois, ou sans que l’on sache expliquer pourquoi, on accroche. Il n’y a rien d’extraordinaire pourtant. Une batterie, une basse creuse, deux guitares à la reverbe abusive déjà exploré de font en comble par Nirvana. Mais pourquoi cet album m’a touché au point de déclencher chez moi cette si rare compulsion d’achat d’encouragement alors ?!

Peut être la réponse tient-elle en un mot : la grâce. Tout comme Jeff Buckley nous avez boulversée sans fioriture avec son album si bien nommé, The Fool a finalement de quoi rendre dingue pour peu que l’on s’y penche avec les bonnes intentions. Certaines mauvaises langue suite à une écoute peut etre bâclé diront que c’est ennuyeux. Mais pas là, je ne peux être d’accord. Il y a trop de matière donné à notre oreille pour dire que l’on s’ennuie. On peut ne pas accrocher peut être… Mais passons.

Warpaint est un quartet californien composé jeunes filles timides et fluette, mais qui ont cette capacité à vous transporter dès les premières notes. Autant lors de leur prestations live, que lorsque votre mange-disque enclenche la galette, vous êtes instentanément transporter dans des vapeurs atmospheriques apaisantes. On planne, on frissonne, ce n’est jamais vraiment triste, c’est souvent beau.

Et ca ce n’est que le premier effet kiss cool de la première écoute. Les suivantes vous feront découvrir les melodies à tiroirs de l’exelent « Undertow », les paroles fines et touchantes de « Baby » et aimer la complexité des structures de « Composure ».

Au final il s’agit là d’un album d’une cohérence, d’une maîtrise, et d’une douceur rare. Ce n’est pas pour rien si Mr John Frusciante et Kingknoffler se sont pris d’amitié avec ces demoiselles au point de filer leur patte au mixage et aux arrangements…

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