Triskalia : va y avoir du bruit dans le Landerneau !

Publié le 23 septembre 2011 par Mister Gdec

Intérimaires, courage : fuyez Triskalia !

Tous les jours, comme si besoin en était (l’écœurement des scandales politico-économiques qui s’accumulent dangereusement est déjà si présent !), un fait divers supplémentaire vient en rajouter sur le registre du cynisme patronal guidé par un excès de cupidité totalement amorale. Ici, nous sommes en face de trois (anciens) salariés du groupe agroalimentaire breton Triskalia, dont le site nous accueille avec de belles annonces bien rassurantes :

Pourtant, malgré ces belles précautions communicantes, ces employés accusent leur ancien employeur « d’avoir pulvérisé un produit chimique interdit sur les céréales qu’ils transportaient. » Ce produit, c’est le Nuvan Total, un produit effectivement dangereux retiré de la circulation en 2006. Dans la bande sonore qui suit, l’un des salariés raconte qu’il lui a suffi de poser ses vêtements de travail près de l’aquarium pour retrouver ses poissons morts…

Des salariés d’une entreprise agroalimentaire de Bretagne intoxiqués aux pesticides. Ils ont été licenciés. Les explications d’Anne- Laure Barral.  (1’15″)

Malgré cette infraction qui a mis en péril la santé de ces salariés, au point de les voir déclarés inaptes par la médecine du travail, le procureur a classé l’affaire sans suites, ce qui m’étonne fortement. J’aimerais bien en savoir plus de ce côté là… Si quelqu’un de bien informé peut me renseigner… Un employeur peut-il donc utiliser n’importe quel produit interdit sans la moindre sanction ? Voilà qui est plus que choquant.

Licenciés l’été dernier, selon France Info, l’entreprise affirme de son côté qu’elle y a été contrainte parce qu’ils « auraient refusé toute proposition de reclassement ». Le coup est classique.  Que l’on nous dise clairement quelle affectation on leur a proposé et nous jugerons sur pièce.

 Voilà qui me semble illustrer de bien triste manière la devise mutualiste de Denis Manach (président de Triskalia) : «Être plus fort ensemble»… Je vous propose donc de la rendre plus vivante en lui adressant une demande d’information au sujet de cette affaire… Posez lui par exemple la question de savoir si sa société tellement coopérative utilise toujours ce produit malgré son interdiction, et combien d’intérimaires transportant des céréales ont été incommodés également… au point de ne plus pouvoir travailler et d’être remerciés eux aussi ?

Pour les joindre, leur rendre une petite visite :

 contact@coopagri-bretagne.fr

 Tél : 33 (0)2.98.25.30.00

 Plan d’accès au siège