Magazine Santé
La toxine botulique, principe actif du Botox et d'autres produits de la même catégorie, est montrée du doigt : elle aurait entraîné 87 hospitalisations aux États-Unis entre novembre 1997 et décembre 2006, dont 16 décès.
Plusieurs journaux ont relayé l'info, parmi lesquels Futura-Sciences ou encore Le Figaro, qui nous rappelle que la toxine botulique, commercialisée sous les marques Botox ou Vistabel (laboratoires Allergan), Myobloc ou Neurobloc (laboratoires Solstice Neurosciences) ou Dysport (laboratoires Ipsen), est à l'origine un poison violent, 40 millions de fois plus foudroyant que le cyanure.
Evidemment, ça laisse songeur...
La FDA (Food and Drug Administration) a ainsi publié une mise en garde sur le sujet et une pétition a été lancée pour la pousser à renforcer son contrôle quant à l'usage de ce produit.
OK OK OK
Pour ma part, j'ai subi à ce jour deux injections de Botox, dont je vous ai parlé ici et ici.
J'ai survécu.
Troisième épisode prévu le 07 mars : on va mesurer l'activité des muscles préalablement injectés (qui est très certainement encore largement supérieure à la normale, mais évolue, je l'espère, de manière positive) et le cas échéant procéder à une nouvelle injection.
Vu à quel point mes douleurs sont encore vives, j'imagine que j'y aurai droit. Et j'espère bien brûler un cierge en l'honneur du Dieu Botox dans les mois qui viennent, pour m'avoir délivré de ces maux.
De toute façon, ne dit-on pas "jamais deux sans trois" ?
(lancement du nouveau traitement anti-rides Allergan de Botox au Canada. Elle a l'air soucieux, la petiote.)