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Critiques Séries : Les Experts, Ted Danson is in da place...

Publié le 22 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Les Experts // Saison 12. Episode 1. 73 Seconds.


On prend les mêmes et on recommence, cette saison de CSI / Les Experts est donc celle du changement. Ce premier épisode écrit par Gavin Harris (Cold Case, The Line, Past Life…) prouve que le changement s'opère. C'est pas forcément ce que l'on attends vraiment de la part de cette série, c'est bizarre pour le moment, et surtout le personnage de D.B. Russell. Je dois avouer que ce retour que j'attendais avec impatience ne m'a pas déçu. Le nouveau est bien dans sa peau et surtout offre quelque chose de plus décoincé. Il faut dire que Laurence Fishburne était plutôt du genre proche du buffet, Ted Danson c'est celui qui va danser sur la piste. J'espère qu'il va apporter tout le fun qu'il offre dans Bored to Death et cette fraîcheur qui permet d'apprécier un peu plus son personnage. Tout du moins, pour le moment. L'introduction est assez étrange, on nous le présente comme un enquêteur borderline, qui fait les choses à sa manière (on le voit notamment tenter de comprendre le mort au début de l'épisode ou alors jouer avec un enfant à la balle imaginaire, ou encore la fin où il va remettre l'équipe à sa place dans le calme).
Ce qui frappe avec cet épisode c'est qu'on s'intéresse beaucoup plus aux personnages et à leurs potentiels développements personnels qu'à l'intrigue du meurtre même. C'est plus ou moins réjouissant surtout quand on sait que CSI est une série sur l'équipe scientifique de la police de Las Vegas. Là, on a pas vraiment ce que l'on recherche mais… la présentation du personnage d'Elisabeth Harnois durant l'épisode (qu'on avait vu dans la partie Los Angeles de l'affaire Haskel) est assez bien ficelé. Elle aussi, que j'avais adorée dans Point Pleasant revient donc en télévision pour nous offrir une composition qui semble classique mais efficace. Je suis assez satisfait également du développement grossier du personnage de Catherine Willows. Son coup de gueule à la fin de l'épisode était très très très très forcé, et la pauvre Marg Helgenberger a bien du mal avec ses expressions de visage depuis son 12ème lifting (faut bien fêter les 12 ans de la série). Mais j'adore son personnage et le voir partir prochainement va sûrement me briser le coeur. C'est un peu un des piliers de la série, comme Gil Grissom quoi.

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L'affaire est aussi présente, il faut donc se dire qu'on est devant un cas classique de CSI. C'est ni excellent, ni moyen, ni mauvais. Ca laisse aucun goût finalement. Alors que la saison précédente avait trouvé des idées assez funs, notamment pour coller à son nouveau slogan "Come for murder, stay for fun", là c'est pas totalement le cas. La scène d'introduction était téléphonée, et le gars dans la baignoire dans la chambre d'hôtel c'était assez prévisible qu'il ne soit pas mort. Dommage car il y avait moyen de faire quelque chose de plus tonitruant mais le scénario préfère être plus doux avec ses personnages qu'on ne pourrait le penser. C'est pas désagréable loin de là, mais je me dit que le potentiel a été tué par la volonté de présenter D.B. Russell et le personnage d'Elisabeth Harnois dont j'ai déjà oublié le nom (et qui est au générique de l'épisode. Youhou. Oui, je l'adore cette actrice, il faut que je fasse ma danse de la joie).
Ainsi, CSI revient avec un épisode assez bien foutu. Surtout pour son côté plus personnel. On est moins dans la série qui veut péter les yeux de son téléspectateur mais dans un vrai drama policier/scientifique qui a des marques et qui veut en faire quelque chose. On remarque notamment l'évolution des personnages qui se fait assez rapidement et bien. Je pense aussi à Eric ou encore Greg. Leurs petites histoires personnelles intègrent réellement la série. CSI a encore du boulot pour retrouver un niveau excellent mais je pense qu'on est sur la bonne voie. Autrefois ma série préférée de la franchise, si ce début intéressant se confirme, elle pourrait bien le redevenir mais je ne veux pas m'avancer trop vite au risque de perdre tout espoir lors des prochains épisodes.
Note : 6.5/10. En bref, CSI présente avec intérêt sa nouvelle tête d'affiche, plus énergique que Laurence Fishburne mais moins attachant que William Petersen. Les personnages semblent prendre part à la série de façon plus importante. A voir…


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