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Je ne suis pas très bavarde, en ce moment, sur ce blog. Enfin, disons que je préfère me taire car j'ai peur de saouler tout le monde avec mon radotage. Oui, je radote car j'ai des obsessions.
Quelles sont-elles ?
Le Liban et plus largement le Moyen-Orient, et puis, ce qui se passe en France avec les menaces que le Sarko et sa clique font peser sur les sans-papiers.
Par exemple, quand j'ouvre les journaux (Merci, je n'ai pas la télévision) ce sont les articles qui ont trait à ces problèmes qui m'intéressent. Et uniquement eux. Le reste, je ne le regarde même pas. Les pages Culture, je m'en fous. Il faut dire que même la culture est en vacances. Les expos dont on parle sont hors de France et leurs comptes rendus remplissent des colonnes qui sans ça seraient désespérement vides. Au cinéma, on joue, comme disait ma grand-mère, " Le repos des banquettes". Quant aux livres, les journalistes littéraires sont à présent sous emphétamines en prévision de la rentrée pléthorique qu'on nous promet.
Alors, qu'est-ce que j'ai lu aujourd'hui en ouvrant Le Monde ? Le très bel hommage que l'écrivain israelien, David Grossman, a rendu à son fils mort dans cette guerre qu'il avait dénoncée (enfin à partir du 9 août). Quelle absurdité tout ça !
Non ! je ne lis pas que les journaux... Je suis toujours dans Proust, la fin du tome 1 de la pléïade. Plus que deux tomes et c'est fini. pour me distraire, je lis la biographie de Proust de Jean-Yves Tadié. Que 960 pages ! Et pas en collection de poche, donc très lourd et je commence à avoir des douleurs dans les poignets car la manipulation au lit (ailleurs, c'est impossible) est très fatigante.
Du plus léger ? Oui, un peu de poésie. Les Carnets de poésie d'Eugenio Montale bilingue. avec les traductions de Patrice Dyerval Angelini. Celui-ci a traduit aussi des poèmes de Paolo Ruffilli, Chambre Noire, parus aux éditions de l'Amourier. J'avais eu le plaisir de les rencontrer tous les deux lors de la fête des amis de l'Amourier à Coaraze. J'en avais profité pour faire dédicacer mon exemplaire. Un de plus pour ma collection ! Quand je vous dis que j'ai des obsessions...