Quand on parle de "retour" pour la majorité d'entre nous cela signifie "retour de vacances" avec des souvenirs plein la tête, cela veut dire aussi, pour les plus jeunes, "retour à l'école", avec plus ou moins de plaisir, certes.
Mais, pour certains, il n'y aura pas de retour à l'école et le mot retour signifie expulsion forcée de France pour revenir dans un pays qu'ils avaient fui. C'est le cas d'Astrid-Mira... Que pouvons-nous faire ? Envoyer des lettres au préfet du Loiret et à Nicolas Sarkozy, comme il est demandé sur le site. C'est bien peu de choses. Ces lettres partiront peut-être immédiatement à la poubelle. Mais, doit-on pour autant rester muets ? Dans un an, quand le pays sera devenu fasciste grâce au vote de nos concitoyens, aura-t-on seulement le droit de s'indigner ?