Rideau à Douala sur Vacances sans sida 2011

Publié le 22 septembre 2011 par 237online @237online
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Une grande première : l'opération Vacances sans sida se clôture hors de Yaoundé. C'est à Douala, que toute la famille de la lutte contre le sida au Cameroun s'est retrouvée, pour faire le bilan de cette opération en 2011. Les chiffres sont assez parlants pour le Littoral : 65 pairs éducateurs ont quadrillé le terrain, 298 213 jeunes garçons et filles sensibilisés, 4300 démonstrations de port de préservatif, 1500 personnes testées pour 849 de moins de 30 ans, dans lesquelles on a découvert 61 personnes séropositives, etc. Ce qui fait dire à Fai Yengo Francis, gouverneur de la région du Littoral et président régional du comité de lutte, qu'il s'agit de « résultats globalement satisfaisants ». Avec des nuances quand même : « Une féminisation de l'épidémie se confirme. Les jeunes filles et les jeunes femmes sont les plus touchées. Les pairs éducateurs ont fait preuve de tact », a-t-il ajouté, lors de la cérémonie de clôture, dans la salle de conférence des services du gouverneur. En effet, plusieurs de ces jeunes, lancés sur le terrain ont dû faire face à plusieurs difficultés. Marie-Paule Assiene, pair éducateur à Douala 3e : « Ce qui a été le plus difficile, c'est d'affronter la population, certains nous lançaient des mots désagréables. On a aussi souffert des intempéries. » Mais pour elle, le message est quand même passé. Sur le thème : « Jeune fille, fais-toi dépister », les connaissances ont été améliorées, pendant deux semaines, les jeunes se sont imprégnés de la transmission du VIH, ce qui devrait les amener à adopter des comportements responsables. Comme le souligne le Dr Noël Essomba, coordonateur régional du programme de lutte contre le sida. « On a été appuyés par Synergies africaines contre le sida et les souffrances, qui nous a ajouté 25 pairs éducateurs. Malgré le fait que la campagne ait commencé avec un léger retard, nous avons mis l'accent sur les jeunes filles, avons associé aux équipes, des étudiants en médecine et les communicateurs. » Pour Jean Stéphane Biatcha, secrétaire exécutif de Synergies africaines contre le sida et les souffrances, la présidente fondatrice Chantal Biya, consciente du lourd tribut payé par l'Afrique subsaharienne face à cette maladie, a lancé cette opération depuis 2003, qui connaît un franc succès aujourd'hui. « La réussite de cette campagne nationale est le fruit de la conjonction de plusieurs acteurs, principalement, des pairs éducateurs ». 400 pairs éducateurs ont en effet été formés et mobilisés à travers les 10 régions du pays. S'adressant à ceux-ci : « Je suis venu vous transmettre les remerciements de la première dame, présidente fondatrice de Synergies africaines. Félicitations pour le travail accompli. Vous êtes désormais considérés comme les combattants de madame Chantal Biya dans la lutte contre le sida. Vos connaissances devront servir aussi bien pendant les vacances qu'en année scolaire ». Des cadeaux offerts par la première dame leur ont ensuite été remis, de même qu'à plusieurs jeunes élèves de la ville, « traduisant l'encouragement à la jeunesse, un investissement utile pour l'émergence d'un Cameroun meilleur ». « Je suis ému et content de savoir que la première dame pense aux élèves. Ça me galvanise », s'est réjoui Martinic Nkuetchou, élève en Terminale G2 au collège Sainte Marthe.
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