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Je ne sais pas dans quel ordre je vais énoncer tout ce que j'ai à raconter. La surprise est venue du facteur, d'abord. Je recevais ce matin, le récapitulatif des droits des ventes à l'étranger pour mes deux albums. En ce qui concerne la Pologne, je savais qu'ils avaient été traduits car il avait suffi que je tape mon nom sur Google pour tomber dessus. Mais, en Corée, c'est une véritable surprise car je ne sais pas écrire mon nom en coréen. Quand on dit qu'on a la planète à un clic de souris, c'est sans compter sur les différentes écritures qui existent dans notre monde.
Quand je parlais de France Culture, j'ignorais qu'il avaient aussi des émissions très rigolotes. En effet, aujourd'hui, Tout arrive était consacrée à Chrisitne Angot. C'était un exercice difficile pour Arnaud Laporte qui ne savait plus quelle question lui poser tellement les réponses étaient vides (et même parfois, il n'y avait pas de réponse car le temps de poser la question, qu'elle se regarde le nombril, elle avait oublié la réponse. ) À se tordre de rire. Mais, le clou de l'interview, c'est quand elle a dit : "Vous voulez que je vous fasse une confidence ? Je n'en ai parlé à personne. Vous serez le premier à l'entendre. " Arnaud Laporte a dû se dire : "Ouf ! Je suis sauvé. J'en ai marre de tourner en rond." Alors, la voilà qui nous sort : " Ma fille m'a appris hier que son père allait se remarier. Avec une prof qui vient d'avoir son CAPES. À 40 ans... (rires) C'était une de ses anciennes étudiantes. Et bien, il veut m'écrire pour m'annoncer ça. Sa lettre je l'attends. Je l'attends, le facteur..." Et elle part dans son délire de commère. Et le pauvre Arnaud Laporte se demande intérieurement ce qui lui arrive. Dans la foulée, de cette émission qui m'a fait tordre de rire, je me suis dit qu'il serait bien de prolonger le moment. Étant de passage à la FNAC, j'ai ouvert au hasard son bouquin pour en lire des pages en diagonal. Je suis tombée sur une phrase où elle avoue qu'elle boit du whisky plutôt que du Champomy, mais elle se demande, deux phrases plus loin si se croyant être du whisky, elle n'est pas plutôt du Champomy. Sans commentaire. Aujourd'hui, je suis allée voir L'été Violent au cinéma. C'est un film de Valerio Zurlani qui date de 1959. L'an dernier, j'avais été séduite par La fille à la valise du même rélisateur, un film de 1962 avec Claudia Cardinale et Jacques Perrin. Dans l'été violent, le sujet est plus grave. L'action se passe en 1943 à Riccione, sur la côte adriatique. Pour résumer, il s'agit d'une histoire d'amour sur fond de guerre. Pensant en être éloigné pour de multiples raisons, on est toujours rejoint par son horreur. Le réalisateur sait prendre le spectateur dans une romance qu'au bout d'un moment, il trouve un peu banale, mais c'est pour mieux l'en arracher et lui faire toucher du doigt, l'ignominie de la guerre. On pense à toutes celles qui ont existées, on pense surtout à l'été violent que le Liban a connu. Très fort.
Que dire de plus ? Que l'acteur principal est Jean-Louis Trintignant ? Je ne peux pas faire de commentaire sur ce fait. L'extase est totale face à cet acteur. Constante aussi, malgré les années...