Mais on comprend tout aujourd'hui. Le pape Benoît s'est mis jadis une soupape dans le caleçon et l'a gardée. C'est son petit frère curé Georg Ratzinger qui l'affirme dans une interview au magazine allemand Bunte diffusée hier : son frère n'a jamais été amoureux.
Quand je pense qu'on a mis à la tête d'un Etat, d'une église qui prône l'amour l'universel, qui pèse de tout son LOURD poids sur les consciences de plus d'un milliard de personnes, un mec qui n'a jamais été amoureux ! Pathétique, non, incroyable, non, inimaginable, non, pitoyable : Oui.
Il n'a jamais compté fleurette, n'a jamais effleuré un nichon ni roulé la moindre pelle. Pas même tenu la main d'une fille pour aller ensemble à la chasse aux papillons. S'est-il au moins fait mousser le créateur une fois dans sa vie ? Se l'ait-il fait faire ? Est-il encore puceau à 85 ans ? Triste, très triste la vie de cet homme obligatoirement refoulé. Qu'est-ce qu'il peut comprendre de la vie, de l'amour et des gens ?
Comme ses prédecesseurs il va mourir triste et on en fera peut-être un triste saint. Les Papes ne devraient pas s'habiller en blanc mais en gris. Les Papes ne devraient sortir que la nuit, par temps de brouillard. Les enfants ne devraient jamais voir de Papes pour bien grandir, pour ne pas être traumatisés. On devrait leur dire : "Si tu es méchant, le Pape va venir !" Pape c'est pas un métier, c'est pas une fonction, c'est une punition. Piccoli l'a magistralement compris dans le super "Habemus Papam" de Nanni Moretti. Lui et ses collègues chefs d'Etats religieux sont tristes - les trois religions du "Livre" sont tristes - le problème c'est qu'ils sont aussi dangereux par leurs discours d'intolérance ces grands leaders schlagueurs-charismatiques. Leurs discours froids, sectaires, sans partage et tristes. Si tristes...