Bon aujourd'hui, pour celles qui ont capté que je n'ai plus de net chez moi, je vous offre un billet grâce aux miracles de la programmation, mais je serai dans l'incapacité de passer sur vos blogs today :'-(
Enfin, bonne lecture et @ jeudi ;-)
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Vendredi... ça résonne comme un prélude au week-end...
Vendredi, rien de particulier mais pour A., c'est déjà un peu le week-end et elle l'attend particulièrement ce week-end.
Pourtant rien de bien folichon prévu au programme, juste 2 journées de répit dans ses sprints quotidien.
Mais voilà, cela suffit pour rendre A. heureuse.
17h15, c'est l'heure exact où commence le week-end pour elle.
Le temps de monter en voiture, de démarrer et aussitôt le boulot est oublié. Maintenant, la seule chose qui habite ses pensées est d'aller récupérer ses doudoux, mais aussi "que faire à manger"?. Enfin, pour ce soir, pas trop de questions à se poser car c'est fajitas party. Elle se dit qu'elle a bien fait de sortir la tranche de bifteck le matin même car depuis que le ramadan a commencé pour S., son mari, le temps de préparation du repas est chronométré!
Pour une fois, elle va chercher Pupuce en premier, tant pis si le Doudou n'est pas content. De toute façon, le soleil brille alors il est sûrement entrain de faire du vélo dans la cours de l'école, et ça, ça l'éclate.
Arrivée à la crèche, regard vers le casier. Pas de sachet. Serait-ce la 1ère journée sans accident de parcours?
Oui, car depuis le début de la semaine, les couches se sont envolées pour la journée.
A. entre dans la salle de jeux. Pas de Pupuce en vue...
Mademoiselle est sur le trône.
Comme à son habitude, elle est souriante.
Malheureusement, ce ne sera pas pour aujourd'hui le "sans fuite" car la demoiselle est peut-être aux toilettes, mais elle a le pantalon mouillé et un changement de tenue s'impose.
A l'école, A. ne s'était pas trompée. Dans la cour son doudou a choisi un petit vélo et fait le tour en suivant sa copine H.
Pour une fois, elle n'a pas à aller chercher son mari à la sortie du boulot alors chez elle, après avoir enlevé manteaux et chaussures aux doudoux, mis un DVD de Shrek et mis en route une machine, elle s'active pour préparer le dîner.
Son mari lui reproche souvent d'être trop lente à couper les poivrons. Elle essaie donc d'aller plus vite que d'habitude, mais manque de chance, quand S. passe la porte d'entrée, les poivrons ne sont pas finis d'être découpés. Tant pis, ce n'est pas pour cette fois qu'A. prouvera qu'elle peut être rapide.
Après le dîner, la petite famille se réunit dans la salon, devant la télé. Le programme n'est pas extraordinaire...
Sur une chaîne belge qu'ils arrivent à capter grâce à leur position géographique proche de la frontière belge, passe le film "Fous d'Irène" avec Renée Zellweger et Jim Carrey dans les rôles principaux. Ce n'est pas du grand art, c'est même un peu vulgaire mais pour une fin de semaine, ça convient très bien. Contrairement aux films du PAF français, ceux des chaînes belges commencent toujours très tôt : à 20h15, donc il finissent aussi très tôt, surtout que la coupure publicité est extrêmement courte!
Vers 22h, il a donc fallu zapper.
Le temps de mettre le dernier doudou au lit et les parents ont pu s'installer devant "les 30 plus grand mystères".
Cette émission a rappelé de lointain souvenirs à A.
Des souvenirs de cette époque où Jacques Pradel faisait encore partie de la grande famille du petit écran, cette époque où le générique de "L'odyssée de l'étrange" la faisait frissonner et surtout cette époque où elle se passionnait pour le surnaturel.
Avait-elle réellement communiqué avec les morts? En avait-elle réellement vu? Où était ce simplement sa tête qui voulait y croire?
Aujourd'hui, elle est beaucoup plus rationnelle. Elle se dit que tout cela ne sont que des ondes électriques qui se matérialisent par notre simple pensée, juste parce qu'on a besoin d'y croire.
Info ou Intox? Les crânes de cristal existent t'ils vraiment? Y aurait-il réellement une autre espèce humaine sur Terre?
Quoiqu'il en soit, même si cela a fait remonter des souvenirs chez A., ça ne l'a pas empêché de dormir.
Samedi ...
Samedi matin, le week-end est vraiment là et le soleil aussi.
Depuis plusieurs mois, certains samedi matins sont l'occasion pour A. de prendre soin de ses dents.
Après les avoir laissé à l'abandon pendant près de 7 ans, il y avait du boulot!
Et aujourd'hui, c'est un de "ces" samedi. Le rendez-vous est à 11h30. Ca laisse du temps pour profiter un peu de la matinée ensoleillée. Mais voilà, son doudou en a décidé autrement...
Encore un caprice. "être le premier", "maman, pas papa", il n'a que ces mots à la bouche... Dommage pour lui car son papa partira se promener seul avec pupuce. A. en profite donc pour commencer à faire du rangement.
A la poubelle les magazines "Parents", "Famili" et "Enfants", de toute façon, elle sait très bien qu'elle ne relira jamais. Au pire, ce sera l'occasion d'en acheter de nouveaux.
11h15, A. sort de chez elle pour se rendre à son rendez-vous.
Cette semaine, comme ça arrive à de rares moments de l'année, le marché est dans sa rue. Elle est obligée de le traverser pour se rendre au cabinet. Il est beaucoup plus aéré que sur la petite place, alors A. en profite pour observer les étales.
A un stand, elle remarque pleins de sacs, ils ressemblent beaucoup aux it-bag de Caro, de Garance ou de Bauréale, pourtant ils ne sont pas chers mais elle se dit qu'une ignare comme elle n'y verrai que du feu. Puis elle voit une parka et là elle repense à l'article de Garance portant sur le sujet. Finalement, la mode est sur le marché!
11h20, A. sonne à la porte du cabinet. Pas de réponse. Elle doute d'avoir appuyer assez fort sur le bouton alors elle réitère l'opération. Toujours pas de réponse. Elle se dit que peut-être sa dentiste a essayé de la joindre mais que n'ayant plus de téléphone chez elle, sa dentiste n'a pas pu la prévenir. Soudain une voix crie :" Je suis aux toilettes, j'arrive!"
Ouf, A. allait partir. Comme d'habitude le Doc V. ne manque pas d'aborder des sujets bien à droite. Il ne faut pas oublier qu'elle a activement participer à la campagne de notre président actuel. Le plus important est qu'elle soigne bien les dents et surtout sans douleur parce qu'A. est une ancienne traumatisée des dentistes.
Très tôt elle a du s'asseoir dans le fauteuil face aux roulettes et l'anesthésie n'était pas systématique sauf bien sûr en cas d'arrachage.
Désormais le traumatisme a disparu et elle s'installe les membres détendus.
Encore 3 vieux plombs a changer et cet abonnement chez le dentiste sera fini. Enfin elle l'espère .
L'après-midi, pendant le match de rugby, A. va faire quelques courses. Elle sait qu'elle n'a qu'une heure devant elle mais pour une fois, elle rentre dans la "maison de la presse". Depuis qu'elle lit des blogs "fashion", elle se dit que ça fait trop longtemps qu'elle ne s'est pas acheté un magazine, juste pour se tenir au courant. Difficile de faire un choix parmi tous ces magazines féminins... Finalement elle ressort avec le "Elle". Elle a même l'intention d'acheter le nouveau numéro la semaine prochaine avec le "Psychologie" mais là elle n'avait pas assez de monnaie.
Pour ne pas changer, A. voulait acheter des pistaches pour son homme mais elle a oublié. De toute façon, liste ou pas, c'est fatal, elle oublie toujours quelque chose!
De retour à son appartement, elle s'affaire à préparer le couscous pour le dîner. Il paraît qu'elle le fait très bien, sauf celui à la pieuvre, demandez à Steph qui y a goûté!
D'ailleurs, encore une fois, après le dîner, S. lui a dit qu'il s'était régalé et cela suffit à rendre A. satisfaite.
Impossible de manquer THE match de rugby ce soir.
Même si A. ne connaît pas vraiment les règles, la preuve, elle vient d'apprendre que les passes en avant sont interdites, comme beaucoup de français, elle se passionne, stresse et exulte devant son écran plat. C'était un très beau match!
Dimanche , la fin d'un week-end ...
Le soleil brille toujours et bizarrement, ça donne des envies de nettoyage de printemps à A.
Le soleil a vraiment des effets extraordinaires car en général A. n'est pas très motivée à astiquer, nettoyer et balayer de bon matin, de toute façon, elle n'est pas du matin.
Pour lui laisser le champ libre, S. emmène les doudoux au parc, histoire qu'ils puissent se défouler un peu sur les toboggans.
Mais après une matinée très active et une fois que ses doudoux soient au lit, elle n'a plus la force de bouger.
Il est déjà presque 15h tout de même.
Elle se dit que ça fait bien longtemps que sur son blog il est noté qu'elle est entrain de lire "Parce que je l'aime" de G.Musso et qu'elle ne l'a toujours pas ouvert car depuis son retour de vacances, elle fait ce qu'on pourrait appeler "une pause lecture".
Alors en ce dimanche après-midi, elle ouvre ce livre. Elle a lu dans certaines critiques qu'il ressemble à "La nostalgie de l'ange" et il figure justement dans la liste de ses livres préférés.
2 heures plus tard, elle referme le livre dont elle en a lu la moitié avec l'envie de le continuer encore mais aussi avec le sentiment qu'il sera moins bon que "Seras-tu là?". Surtout , elle ne voit aucun point commun avec le livre d'Alice Sebold pour le moment.
Il est tant de revenir à la réalité. Sa pupuce est réveillée, elle l'appelle dans son lit.
Ce week-end , A. s'inquiète pour sa pupuce car elle a tout ce qui ressemble à une gastro, puis elle me mange pas bien et elle est fatiguée. Juste pour ce dimanche, elle lui a remis une couche, mais pupuce n'aura finalement rien fait dedans. C'est que la propreté, c'est presque gagné!
Le week-end est presque fini, il s'achève encore sur du rugby... enfin presque, car à la mi-temps, A. s'est emparée de la télécommande pour zapper et elle est tombée sur "Pour un garçon", une comédie drôlissime avec Hugh Grant, un de ses acteurs préférés. Finalement, le we se clôturera comme ça, avec ce film, parce que télé-addict elle le restera A. !