Astrid-Mira
Publié le 24 septembre 2006 par Caroline
Pendant ce temps là, la chasse aux enfants continue. Astrid-Mira est en danger. En ce dimanche pluvieux, on peut copier la lettre ci-dessous et l'envoyer à JF COPÉ. Plus il y en aura plus ça aura de poids. Question d'avoir moins honte d'être français !
23 sept 06
Monsieur Jean-François COPÉ, ministre
délégué au Budget et à la Réforme de
l’Etat, Porte-parole du Gouvernement
139, rue de Bercy
75572 Paris cedex 12
Monsieur Copé,
Début septembre, vous êtes reparti du Salon du Livre de Moscou avec la photo d’Astrid-Mira dans la pochette de votre veste. C’est l’écrivain Marie-Aude Murail qui l’y a glissée, en vous racontant l’injustice qui , en France, frappait sa filleule républicaine et sa mère : la préfecture du Loiret leur a sans raison refusé le bénéfice d’une
régularisation au titre de la circulaire dite Sarkozy.
Vendredi dernier, par téléphone, le commissariat d’Orléans s’est enquis de la présence d’Astrid-Mira dans son école. Je tiens à vous faire part de ma profonde inquiétude pour cette enfant au sort de laquelle, avec tant d’autres, je porte une grande attention. Je n’admettrai pas que sa mère et elle soit expulsées. Son père a disparu dans la guerre. Sa mère y a été torturée. L’honneur de la France est d’accueillir avec bienveillance
cette famille, pas de la renvoyer dans un pays qu’elle a fui. Le comité de soutien à Astrid-Mira a sollicité un rendez-vous auprès du préfet du Loiret. Un dossier de recours hiérarchique a été envoyé au Ministère de l’Intérieur. Je vous demande instamment d’intervenir pour que soit réexaminé le dossier d’Angèle DENDE DJUNWA, née OMBA MPENDE, et qu’en aucun cas elle et sa fille ne soient ni arrêtées, ni détenues en rétention, ni expulsées.
Veuillez croire, monsieur Copé, en mes sentiments républicains et humanistes, et en ma haute idée de la France