Ce matin, à Pernes-les Fontaines, il y avait un petit déjeuner poétique à l'initiative de Stephane Roux organisateur de la manifestation Un Peu de Poésie 2006. L'invité était Marc Rousselet. Avec du café et des croissants, nous avons écouté des textes lus par ce dernier. Poèmes d'amour, poèmes pour parler du monde... certains dans l'assistance, l'ont accompagné (avec plus ou moins de bonheur) en lisant leurs propres textes. J'ai particulièrement aimé ceux d'Henri Tramoy, un jeu subtil et musical avec les mots. Quelqu'un a aussi, de mémoire, dit un poème de Baudelaire. Quelques hésitations pour se le rappeler l'ont rendu très vivant et émouvant. Et puis, dans tout ça, est arrivé un débat sur "La poésie, à quoi ça sert ?". Vaste programme ! Marc Rousselet, pour tenter de répondre à la question, a dit que le poète "...prend parti pour le murmure, plutôt que l'argumentaire..." dans un monde où l'on est submergé par l'information et où l'on tente de tout expliquer. Il a fait l'éloge de "... l'inexplicable merveille du doute..." qui habite le poète. Pour lui, elle est d'"... une inutilité essentielle." J'aime bien cette idée...