On parle de ces fameux emprunts toxiques. Il le faut car ils vont impacter nécessairement des décisions à prendre pour en diminuer les effets nocifs. Mais s’il est une toxicité immédiate qui laisse son empreinte au quotidien sur nos, sur mon, quartier c’est bien celle que fait régner par l’intimidation un petit groupe d’individus prêts à tout pour imposer leur loi qui n’est pas celle commune des citoyens. Leur loi de la nuisance, de la provocation, de la violence morale qui tend à imposer leur conception exclusive d’un territoire à ne pas partager, d’un territoire qui se défait des règles de la République. J’en veux pour exemple les débordements d’intimidation vécu par mon quartier avec les scooters et quad bleu rutilant effectuant des rodéos, pétaradant à toute vitesse tout en ayant le soin vicieux de raser les passants choisis comme cible de leur jeu déstructurant. J’ai été à plusieurs reprises frôlé dangereusement et j‘ai pu alors discerner les yeux arrogants d’un prédateur s’imposant à l’élu, donc le symbole de la république et du droit, comme étant le maître des lieux ! Les accélérations, les démonstrations sur deux roues arrières ou sur le côté, la dalle traversée au milieu des enfants, la barrière d’accès détruite et les voitures parquées sur les pelouses ou au beau milieu des allées piétonnes et le boucan des pots d’échappement libérés suffisent à entretenir un climat à la « easy rider » inacceptable. Hier j’ai eu peur pour mes voisins, pour moi même car victime d’une intolérable intimidation et je m’en suis entretenu avec Monsieur le Maire afin que cessent ces agissements d’une toute petite troupe d’individus bien connus de tous !