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Premier indice

Publié le 30 octobre 2006 par Caroline
Hier, je vous ai expliqué la règle du jeu. Aujourd'hui, je vous donne le premier indice. En trouvant l'auteur de ces vers, vous aurez une idée de l'endroit où je me trouve.
On le vit s'avancer seul avec Elle, sans craindre sa faux. - Le soleil déjà de tour en tour; les marteaux sur l'enclume - sur l'enclume des forges. Federico parlait ; il courtisait la mort. Elle écoutait. "Puisque hier, ma compagne, résonnait dans mes vers les coups de tes mains desséchées qu'à mon sang tu donnas ton froid de glace et à ma tragédie le fil de ta faucille d'argent, je chanterai la chair que tu n'a pas, les yeux qui te manquent, les cheveux que le vent agitait, les lèvres rouges que l'on baisait... Aujourd'hui comme hier, ô gitane, ma mort, que je ne suis bien, seul avec toi, dans l'air de Grenade, ma Grenade !"
Vous n'avez pas trouvé ? Vous en voulez un peu plus ?
LE PRINTEMPS Plus fort que la guerre - angoisse et frayeur- quand de son lourd vol d'échassier monte dans le ciel le trimoteur funeste et que sur le toit inutile il s'attarde, aujourd'hui ton salut joyeux anime la campagne, le peuplier dans ses bourgeons garde ton vert clair. La neige des sommets, fondue, s'écoulera vers la glace rouge des terres brunes. Tandis que tonne la montagne, fume la mer, la sirène lance son hurlement lugubre, et l'avion dans l'azur scintille, comme parvient, aigu, à mon oreillle, mon enfant immortelle, inlassable déesse, l'aigre son de ton rebec fleuri !
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